L’AFDESRI organise avec l’Université Paris-Est et France Universités le cycle annuel de séminaires « LesClés de l’ESR » sur les enjeux, l’organisation et le fonctionnement de l’ESR.
Femmes de l’ESR, si vous souhaitez élargir vos connaissances sur l’ESR, enrichir votre compréhension du système d’ESR français, établir des ponts avec votre environnement professionnel, interagir, échanger, partager les expériences et développer votre réseau … n’hésitez pas et candidatez via le bulletin d’inscription à envoyer à l’adresse email : afdesri.seminaires.esr@gmail.com
Chaque candidate est invitée à se rapprocher de son institution pour obtenir le financement de sa participation et voir sa candidature proposée par son établissement.
Vous trouverez ci-joint la présentation du Cycle-Cles-de-lESR_2025_AFDESRI 👇
Les 3èmes rencontres de l’AFDESRI “Femmes de santé, santé des femmes” ont eu lieu le 21 juin à Paris.
Notre présidente Sophie Béjean a fait l’ouverture du séminaire avant d’inviter les intervenantes à la rejoindre pour la première table ronde ” La place des femmes dans le milieu hospitalo-universitaire et dans la recherche en santé : freins, leviers, initiatives pour favoriser leur accès aux promotions et aux responsabilités”. Nous avons eu le plaisir de recevoir Cécile Badoual, Représentante de l’association Donner des Elles à la santé, Didier Samuel, Président directeur général de l’INSERM, Macha Woronoff, Présidente de la Commission Santé de France Université, Vanessa Fage Moreel, Directrice des ressources humaines APHP et Odile Rauzy, Présidente Université Paul Sabatier.
[Résumé discussion] La santé des femmes au travail : un enjeu essentiel de l’égalité et de l’accès à des postes de responsabilité.
La promotion de l’égalité des genres dans le monde hospitalo-universitaire est indispensable : 54,5% des médecins sont des femmes pourtant seulement 24% des professeurs des universités-praticien hospitalier, 10% des présidents commission médicale d’établissent en CHU et 22% des doyens de médecin sont des femmes. Les raisons ? Un désintérêt pour les postes à responsabilités à cause du manque de temps pour s’occuper de ses proches (80%), des discriminations liées à la parentalité, des violences sexistes et sexuelles (stéréotype, harcèlement, etc).
Après une pause déjeuner conviviale Micheline Misrahi-Abadou a ouvert l’après midi avec la seconde table ronde “La santé des femmes au travail : un enjeu essentiel de l’égalité et de l’accès à des postes de responsabilité”. Nous avons eu le plaisir de recevoir Catherine Vidal, Haut Conseil égalité entre les femmes et hommes, Juliette Mauro, Présidente de FEMTECH France et Alice de Maximy, Déléguée Ministérielle à la diversité et à l’égalité du Ministère de l’économie et des finances, fondatrice du collectif Femmes de Santé.
[Résumé discussion] Les inégalités sociales de santé entre les femmes et les hommes persistent.
Les raisons ? Les représentations sociales liées aux genres influencent les attitudes des patient.es et des soignant.es, la précarité économique touche plus les femmes, elles accumulent une charge domestique en plus de celle salariale…
Réduire les inégalités en matière de santé entre les femmes et les hommes rapporterait 1.000 milliard de dollars par an ! Investir dans la santé des femmes c’est aussi investir dans la croissance économique. Par ailleurs, il faut permettre aux femmes qui le souhaitent d’avoir une vie reproductive, familiale et professionnelle notamment en considérant les spécificités de la santé féminine (règle, grossesse, ménopause, etc).
Le séminaire Prendre des responsabilités de haut niveau – briser le plafond de verre a réuni seize participantes, deux coachs et deux membres de notre équipe lors d’un week-end aussi bien enrichissant que plaisant. Le lieu de formation mais surtout la qualité des interventions de nos deux formateurs, Annie Cattan et Didier Bras ont offert encore cette année un cadre idéal à la rencontre et à l’apprentissage. En alternant entre théorie, échange et pratique, les participantes sont reparties avec les outils nécessaires à une progression professionnelle.
L’AFDESRI est ravie que cette formation au Leadership soit appréciée, demandée et reconnue comme bénéfique. Une édition Leadership 2 sera proposée l’année prochaine en plus de celle-ci. Elle pourra bénéficié aux adhérentes qui souhaitent réitérer l’expérience.
L’association organise ses 3e rencontres le 21 juin 2024 autour de la thématique “Femmes de santé, santé des femmes”.
À cette occasion, nous recevrons des intervenantes qui débattront autour de deux tables rondes :
1. La place des femmes dans le milieu hospitalo-universitaire et dans la recherche en santé : freins, leviers, initiatives pour favoriser leur accès aux promotions et aux responsabilités 2. La santé des femmes au travail : un enjeu essentiel de l’égalité et de l’accès à des postes de responsabilité
La première discussion aura lieu le matin entre 10h et 11h30. Elle fera se rencontrer, entre autres, Cécile Badoual, Représentante de l’association Donner des Elles à la santé, Didier Samuel, Président directeur général de l’INSERM, Macha Woronoff, Présidente de la Commission Santé de France Université, Vanessa Fage Moreel, Directrice des ressources humaines APHP et Odile Rauzy, Présidente Université Paul Sabatier.
Le second échange aura lieu l’après midi entre 14h et 15h30. Les intervenantes qui participeront sont Marie Pierre Rixain, Députée de l’Essonne, organisatrice des Rencontres de l’égalité économique et professionnelle à l’Assemblée Nationale, Alice de Maximy, Déléguée Ministérielle à la diversité et à l’égalité du Ministère de l’économie et des finances, fondatrice du collectif Femmes de Santé, Catherine Vidal, Haut Conseil égalité entre les femmes et les hommes et Micheline Misrahi-Abadou, Professeure de biochimie et biologie moléculaire à l’Université Paris-Saclay, membre de l’Académie Européenne des Sciences.
Pour ce 10e Petit Déjeuner de l’AFDESRI nous vous invitons le jeudi 22 juin prochain pour une rencontre avec Natacha Chetcuti-Osorovitz.
Le petit déjeuner aura lieu par visioconférence (via zoom) l’inscription est obligatoire, pour recevoir le lien : https://www.eventbrite.fr/e/billets-10e-petit-dejeuner-de-lafdesri-640110566937
Présenté par Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue, maître de conférence à la Centrale Supélec et chercheure permanente au Laboratoire IDHES.
Ses travaux portent sur la sociologie carcérale, l’épistémologie féministe et les violences de genre. Son dernier ouvrage porte sur l’expérience carcérale des femmes en longues peines :Femmes en prison et violences de genre. Résistances à perpétuité, Paris, Ed. La Dispute, 2021.
Elle coordonne avec Valérie Icard et Amélie Bescont un séminaire mensuel au laboratoire de la MSH Paris-Saclay à l’IDHES de L’ENS-Paris-Saclay : « Genre et monde carcéral »
C’est avec succès que s’est déroulée en mars dernier la formation Leadership 2 – “Briser le plafond de verre”, niveau renforcement – dans le cadre ressourçant du Château de Romainville.
Durant deux jours, les 16 participantes ont échangé avec Annie Cattan et Didier Bras, tous les deux coachs professionnels.
A l’issue de la formation, les 4 points clés pour prendre des responsabilités et briser le plafond de verre à retenir sont :
Etablir un climat solide et serein en soi et autour de soi (Le MBTI peut être un éclairage pour comprendre son type de personnalité, identifier ses atouts et talents naturels)
Faire de son corps un allié : Le faire bouger, le déstresser, l’énergiser, le détendre, savoir l’utiliser pour se défendre en cas d’agression.
Travailler son assertivité, c’est à dire oser s’affirmer. Oser parler public, s’entraîner à l’argumentation, répondre aux attaques et aux questions difficiles.
Se renforcer et se rendre visible grâce au réseau : accroître sa visibilité professionnelle, partager les bonnes pratiques et s’apporter mutuellement du soutien.
Pour ce 9e petit déjeuner de l’AFDESRI nous vous invitons le jeudi 30 mars pour une rencontre avec Isabelle Régner.
Le petit déjeuner aura lieu par visioconférence (via zoom) l’inscription est obligatoire, pour recevoir le lien : https://www.eventbrite.fr/e/billets-9e-petit-dejeuner-de-lafdesri-590021037807
Présenté par Isabelle Régner, Professeure des Universités en psychologie sociale au Laboratoire de Psychologie Cognitive (UMR CNRS 7290) à Aix-Marseille Université, Vice-Présidente égalité femmes-hommes et lutte contre les discriminations).
Elle a dirigé le Centre des Sciences Sociales pour les Sciences de 2014 à 2020, et a été nommé Vice-Présidente égalité femmes-hommes et lutte contre les discriminations en janvier 2020.
Depuis 2021, elle est membre du GT9 « Équité et réduction des inégalités scolaires » du Conseil Scientifique de l’Éducation Nationale, ainsi que membre du Comité de Pilotage pour le « Plan National de Formation : Former à l’égalité filles/garçons » de l’Institut des Hautes Etudes de l’Education et de la Formation (IH2EF).
Ses travaux portent sur la régulation sociale des fonctionnements cognitifs en laboratoire et en site naturel (académique et clinique). Elle étudie notamment l’effet des stéréotypes sociaux sur les performances et les évaluations dans différents domaines de compétences (mathématiques, lecture, mémoire) et auprès de différentes populations (enfants, jeunes adultes, adultes dyslexiques, comités de sélection, personnes âgées, patients en phase prodromale de la maladie d’Alzheimer). Elle est l’autrice d’une cinquantaine de publications scientifiques dans des revues internationales et participe à de nombreuses conférences auprès du grand public.
Sylvie Retailleau, nommée en ce vendredi 20 mai 2022 Ministre de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, est une fidèle de l’AFDESRI. Son parcours remarquable est inspirant pour toutes les femmes de l’ESRI. L’AFDESRI lui a adressé toutes ses félicitations et ses vœux de réussite dans ses fonctions.
Présidente de l’Université Paris-Saclay depuis février 2020, elle était précédemment présidente de la Comue Université Paris-Saclay du 2 janvier au 31 décembre 2019. Elle a présidé et animé la commission de la recherche et de l’innovation de France Universités (ex Conférence des Présidents d’Université). Doyenne de la faculté des sciences d’Orsay de 2011 à 2016, Sylvie Retailleau a présidé l’université Paris-Sud de mai 2016 à décembre 2018, puis présidente de l’Université de Paris Saclay.
Sylvie Retailleau est une ancienne élève de l’ENS Cachan. Elle est agrégée de physique appliquée et titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Université Paris Sud en microélectronique. Maitre de conféerence à l’université Paris-XI en 1992 puis professeure des Universités à l’université Paris-Sud à partir de 2001. Ses travaux de recherche, menés à l’Institut d’Électronique Fondamentale (IEF) de l’Université Paris-Sud – CNRS, portent sur l’étude théorique de la physique des composants semi-conducteurs pour les dispositifs électroniques avancés. Son travail s’est centré autour de “l’évaluation des potentialités de nouveaux concepts ou de nouvelles architectures de composants en vue des futures générations de circuits intégrés”. Elle a aussi longtemps effectué des missions de direction pour le pôle microélectronique de Paris-Sud dans le Centre national de formation dans le même domaine. Elle a été responsable du Master IST (information, systèmes, technologie), et a été en charge de l’opération de recherche « Composants Quantiques Intégrés pour la nanoélectronique » de l’Institut d’électronique fondamentale depuis sa création de janvier 2002 à 2011.
Maria Leptin, biologiste et immunologue allemande, prendra ses fonctions de Présidente du Conseil européen de la recherche (European Research Council – ERC) en novembre 2021, pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Elle succèdera au mathématicien français Jean-Pierre Bourguignon. Elle aura à gérer un budget de 16 milliards d’euros, en augmentation de 22% par rapport au précédent.
Maria Leptin est directrice de l’organisation européenne de biologie moléculiare (EMBO) dont elle est membre depuis 1996 et directrice à l’institut de génétique de l’université de Cologne. Elle étudie avec son groupe la mécanique de la morphogénèse au cours du développement embryonnaire.
Après avoir soutenu en 1983 sa thèse en immunologie sur les lymphocytes B, sous la direction de Fritz Melchers à l’Institut d’immunologie de Bâle, Marie Leptin poursuit ses recherches postdoctorales au Laboratoire de biologie moléculaire (LMB) a Cambridge où elle travaille sur les intégrines impliquées dans le développement embryonnaire des drosophiles. En 1988, elle y est nommée scientifique à temps complet et s’intéresse à la morphogénèse puis rejoint en tant que chercheuse invitée l’Université de Californie à San Francisco, où elle commence ses travaux sur la gastrulation auprès de Patrick O’Farrell.
À son retour en Allemagne en 1989 et pendant cinq ans, elle dirige une équipe de recherche à l’Institut Max-Planck de biologie du développement à Tübingen. Elle entre ensuite en 1994 à l’institut de génétique de l’Université de Cologne, puis devient professeure associée à l’École normale supérieure à Paris (2001) et chercheuse invitée au Wellcome Trust Sanger Institute au Royaume Uni (2004-2005). Membre de l’EMBO (European Molecular Biology Organization) depuis 1996, elle en est nommée directrice en 2010 et est la première femme à occuper ce poste.
Elle est membre de l’académie des sciences et des arts de Rhénanie-du-Nord-Westphalie depuis 2010 et de l’académie allemande des sciences Leopoldina depuis 2016.
L’association Femmes&Diplomatie à organisé un séminaire en ligne pour évoquer les opportunités de carrière dans le réseau de coopération, de la culture et de la recherche. Le 15 avril dernier, l’événement à réuni Marie Buscail, COCAC au Liban, Cécile Frobert, COCAC en Tanzanie, Minh-Ha Pham, Conseillère pour la science et la technologie à Londres, et Jean-François Pactet, directeur adjoint de DCERR. Hélène Roos, vice-présidente de F&D, et elle-même COCAC en Roumanie, en a modéré les débats.
Engagée pour accompagner les femmes du MESRI dans l’accession de postes à responsabilité, l’AFDESRI a eu le plaisir d’être invitée à participer au débat et y a été représentée par Minh-Hà Pham, membre du conseil d’administration. Voici les éléments clés à retenir des interventions et des échanges du webinaire :
4500 agents dont une majorité d’ADL et 1700 expatriés évoluent dans le réseau culturel. Ce réseau offre 113 postes universitaires et scientifiques, occupés à 36% des femmes.
25
Sur les 124 COCAC, 25% sont des femmes, un taux de féminisation plus faible que celui des ambassadeurs.
Les candidates doivent prendre en compte trois enjeux pour entrer dans ce réseau :
la dimension technique sur un champ large (culture, éducation, coopération, recherche) requiert un investissement initial significatif.
l’encadrement, la gestion d’équipe et plus généralement les relations humaines occupent une part conséquente de l’activité. Un intérêt prononcé pour ces fonctions est donc nécessaire.
Un poste dans le réseau doit s’inscrire dans un parcours de carrière pour développer sur le long terme les expertises et compétences qu’on y acquiert pour construire un parcours dédié à l’influence. Un poste dans le réseau se conçoit autant en début qu’en milieu de carrière.
Pour Marie Buscail qui a été VIA au SCAC au Yémen, dans la filière politique et actuellement COCAC au Liban, la gestion d’un des plus importants réseaux nationaux d’Institut français s’apparente à la gestion d’une PME. Le métier combine donc cette dimension entrepreneuriale avec une forte dimension de stratégie, les IF étant des établissements autonomes financièrement mobilisant 70% de ressources propres, et le conseil politique de l’ambassadeur sur les questions culturelles et de coopération. Viennent s’y ajouter également les relations publiques, particulièrement importantes dans un pays comme le Liban
Cécile Frobert fait face aux mêmes enjeux en Tanzanie, gérant un important réseau d’alliances françaises (de droit local). Son poste se partage entre contacts politiques de haut niveau (présidence, ministères) et gestion d’une équipe aux profils, parcours et statuts divers. Au niveau politique, elle définit la stratégie de coopération de l’ambassade et gère les interactions avec les autres bailleurs et au niveau interne. Au sein du réseau, la gestion des établissements scolaires l’amènent à aborder tant des questions immobilières que bancaires. Evoluer dans des postes en Afrique requiert d’avoir une appétence confirmée pour les relations humaines.
Minh-Hà Pham qui a occupé plusieurs postes de direction au CNRS ainsi que les postes d’attaché scientifique à Washington et actuellement à Londres, souligne que les représentantes du MESRI en entrant dans le réseau doivent accepter d’élargir leur expertise technique et se familiariser avec la culture diplomatique comme accepter de nouvelles règles hiérarchiques. Une certaine pédagogie pour accompagner les mobilités est donc nécessaire pour que les partantes puissent se préparer et se familiariser à leur nouvel environnement professionnel.
La conciliation entre vie familiale et vie professionnelle s’organise dans le contexte de la répartition des tâches entre l’ensemble des agents du SCAC, les postes sont donc accessibles à celles qui souhaitent préserver leur vie de famille.
Les questions de gestion administrative et financière ne nécessitent pas une spécialisation spécifique au préalable, les COCAC pouvant s’appuyer sur des secrétaires généraux et des agents comptables de qualité. Par ailleurs, la sous-direction du réseau a pour mission d’appuyer les SCAC/IF dans la mise en œuvre de leurs missions. En revanche, se familiariser au langage des opérateurs comme à celui des universitaires et scientifiques peut faciliter la prise de poste. Il est par ailleurs de la responsabilité des COCAC de faire œuvre de pédagogie pour expliquer aux personnels extérieurs au ministère au sein de leurs équipes le fonctionnement et la culture de ce dernier. Enfin, les réunions régionales du réseau, les journées des opérateurs (IF et Campus France) et du réseau facilitent les partages d’expérience et de bonnes pratiques.
Envisager tôt un passage par le réseau culturel ne constitue pas un risque d’enfermement dans une filière, les carrières au ministère nécessitant d’évoluer d’un domaine d’expertise à un autre. En revanche, l’expérience de la filière politique est un avantage dans les grands SCAC/IF.
Nous espérons que ces témoignages enthousiastes et les échanges riches qu’ils ont suscités auront suscité des vocations dans la filière culturelle.
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