Portraits de femmes
Nous vous invitons à découvrir les portraits de femmes qui participent à l'animation des activités de l'AFDESRI
Elle est présidente de l'AFDESRI (Association pour les femmes dirigeantes de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation) depuis décembre 2017.
Titulaire d’un doctorat de sciences économiques et d’une habilitation à diriger les recherches, Sophie Béjean devient maîtresse de conférence en 1993 puis professeure des universités en 2003. Spécialiste d’économie de la santé, elle est l'auteur de nombreuses publications dans ce domaine. Elle a exercé des responsabilités scientifiques, en tant que responsable de son équipe de recherche en économie de la santé pendant 10 ans, puis comme directrice du Laboratoire d’économie de Dijon (UMR CNRS Inserm) de 2014 à 2016. Elle a fondé et dirigé le master professionnel « Management et évaluation des organisations de santé » pendant 10 ans. Elle a présidé le Collège d’économie de la santé, association savante réunissant l’ensemble des économistes de la santé en France, de 2014 à 2016.
Après avoir été Vice-Présidente en charge des formations et de la réussite étudiante, elle a présidé l’université de Bourgogne de 2007 à 2012, ainsi que le PRES (pôle de recherche et d’enseignement supérieur) Bourgogne Franche-Comté, de 2010 à 2012, année où elle devient Chevalier de la Légion d'honneur.
Pendant son mandat de présidente d’université, elle a pris la responsabilité de la commission des moyens et des personnels de la Conférence des Présidents d’Université (CPU). De 2013 à 2016, elle a présidé les Conseils d’Administration de Campus France et du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) ainsi que le Comité pour la Stratégie nationale de l’enseignement supérieur (STRANES), dont les travaux ont débouché sur le rapport « Pour une société apprenante » remis au Président de la République le 8 septembre 2015.
Le 5 février 2020, à la suite du Conseil des ministres, Sophie Béjean est nommée Rectrice de la Grande Région Académique Occitanie, ainsi que chancelière des universités et Rectrice de l'Académie de Montpellier.
Elle mène ses premières recherches et ses deux thèses (troisième cycle et d’Etat) au laboratoire de lexicométrie et textes politiques de l’ENS de Saint Cloud, tout en enseignant à l’université Paris-Est Créteil (UPEC, ex université Paris 12) où elle co-fonde en 1999 un département de communication politique et publique.
En 1999, elle lance à UPEC une équipe interdisciplinaire autour des thèmes du discours et de la communication sociale et politique, le CEDITEC, tout en prenant la même année la direction de l’UFR des Lettres et Sciences Humaines.
En 2006, elle est élue présidente de l’université Paris-Est Créteil, qu’elle dirigera jusqu’en 2012, tout en étant vice-présidente de la CPU de 2008 à 2010. C’est sous son mandat que UPEC intègre l’IUFM de Créteil, passe aux responsabilités et compétences élargies et devient membre fondateur du PRES Paris-Est.
En Juillet 2012, Simone Bonnafous est nommée Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) auprès de Geneviève Fioraso puis de Thierry Mandon et de Najat Vallaud-Belkacem. A ce titre, et entre autres dossiers dont elle a la charge, elle met en œuvre la loi ESR de juillet 2013 qui rend obligatoires les regroupements d’établissements; elle lance le processus d’accréditation des établissements en lieu et place de l’évaluation des maquettes de formation et porte une réforme du doctorat et surtout du master qui rapproche la France des autres pays européens, en mettant fin à la sélection au milieu du diplôme de master.
En 2017, Simone Bonnafous devient IGAENR et est d’abord chargée par la ministre Frédérique Vidal d’une mission particulière en rapport avec la conférence interministérielle de Paris pour l’Espace européen de l’enseignement supérieur qui s’est tenue à Paris du 23 au 25 mai 2018.
Le 5 février 2020, à la suite du Conseil des ministres, Simone Bonnafous est nommée rectrice déléguée pour l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation de la région académique Île-de-France.
En 2000, elle soutient, son doctorat à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne. Elle devient, 6 mois plus tard, maître de conférences à l’université de Cergy-Pontoise.
Dès 2004, Anne-Sophie Barthez devient membre du Cevu (Conseil des études et de la vie universitaire) et directrice du master de recherche de droit privé, elle est élue en 2006 doyenne de la faculté de droit.
Elle occupe ce poste jusqu’en 2008 avant de prendre la vice-présidence du conseil d’administration, puis, en 2012, la vice-présidence de l’université Cergy-Pontoise, en charge du développement stratégique.
Durant son parcours, Anne-Sophie Barthez préside l'Université Paris-Seine de septembre 2015 à juin 2017. Elle occupait précédemment la présidence du Pres (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) Université Paris-Grand Ouest (2012-2015), devenu, en février 2015, Comue Université Paris-Seine et été en parallèle professeure agrégée de droit privé à l’université Cergy-Pontoise depuis 2001.
Depuis le 15 juin 2017, Anne-Sophie Barthez à été nommée conseillère formations auprès de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Cette nomination à été félicitée par le président de l’Université de Cergy-Pontoise, François Germinet :
« À la tête de la Comue Paris-Seine depuis 2015, elle a su être une partenaire indéfectible de l’université de Cergy-Pontoise, déterminée à relever les deux grands défis qui sont la construction d’un campus international au cœur de l’agglomération cergypontaine et la labellisation par le commissariat général à l’investissements (CGI) de notre initiative d’excellence – The Paris Seine Initiative – en février dernier. Elle a su par sa capacité à fédérer, faire adhérer de multiples acteurs à nos projets. D’une bonne humeur contagieuse et capable de soulever des montagnes, elle a été et reste une ressource infiniment précieuse pour l’ESR et Cergy-Pontoise ».
Le 17 juillet 2019, Anne-Sophie Barthez a été nommée Dgesip, Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle au MESRI.
Elle débute son parcours professionnel par un doctorat en mécanique des solides à l’Ecole polytechnique en 1992 suivi d’un stage post-doctoral au Royal Institute of Technology de Stockholm en 1993.
Elle poursuit son parcours au sein des organismes de recherche ou établissements de l’enseignement supérieur sous tutelle de la Délégation Générale pour l’Armement dans des fonctions d’enseignante-chercheur d’abord à l’ENSTA-ParisTech (1993-1996), puis au sein du Centre technique d’Arcueil (1996-1999) avant de rejoindre l’Ecole polytechnique et le laboratoire de Mécanique des Solides en tant que maître de conférences, puis professeur chargé de cours (1999-2005). Elle est habilitée à diriger des recherches en 2005, à l’université Pierre et Marie Curie.
A partir de 2002, elle oriente son parcours vers des activités de management de la formation et de l’accompagnement des étudiants notamment vis-à-vis de l’internationalisation des parcours de formations des élèves polytechniciens.
De 2005 à 2008, elle est directrice de la formation et de la recherche de l’ENSTA-ParisTech. A la rentrée 2008, elle rejoint l’Ecole polytechnique comme directrice des études.
Depuis novembre 2012, elle est membre de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, d’abord comme adjointe au chef de service de la stratégie de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, puis comme sous- directrice des formations et de l’insertion professionnelle et actuellement comme chef du service de la stratégie des formations et de la vie étudiante. Dans ce cadre, elle a la responsabilité de l’élaboration de la stratégie de développement des formations supérieures et de la politique d'insertion professionnelle ainsi que celle de la vie étudiante. Elle assure, en lien avec les établissements sous tutelle du ministère, les conférences d’établissements et les autres départements ministériels, tutelles d’établissements du supérieur, la diffusion de celle-ci.
Nommée inspectrice générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche en 2007, au moment du vote de la loi Pécresse ``Libertés et responsabilités des universités``, Marie-Hélène Granier-Fauquet coordonne des audits préalables au passage à l'autonomie des universités. Elle participe également à la Révision générale des politiques publiques en 2009. Puis de 2011 à 2016, elle est adjointe de la directrice générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Elle impulse la politique de site et oeuvre particulièrement à l'accompagnement des universités et des écoles dans leur transformation en opérateurs autonomes, responsables de leur stratégie mais aussi de leur soutenabilité financière.
Nommée Directrice générale adjointe des services de la Région Ile-de-France en septembre 2016, Marie-Hélène Granier-Fauquert travaille aujourd'hui aux côtés de la présidente de Région Valérie Pécresse sur les problématiques d'enseignement supérieur, de vie étudiante et d'orientation, d'universitarisation des formations sanitaires et sociales, de recherche et de transfert de technologies vers le monde socio-économique.
L’EMBL est une structure européenne de recherche ayant pour vocation le développement de recherches en biologie. Les 1600 collaborateurs de l’organisation internationale, innovante et interdisciplinaire sont présents sur six sites en Europe : Heidelberg (siège) en Allemagne, Barcelone (Espagne), Grenoble (France), Hamburg (Allemagne), Hinxton (Royaume-Uni) et Monterotondo (Italie). Fondée en 1974, l’EMBL est une organisation inter-gouvernementale financée par ses états membres.
Edith Heard est actuellement directrice de l'unité Génétique et Biologie du Développement, responsable de l’équipe Epigenèse et Développement des Mammifères (CNRS/Inserm/Institut Curie) à l'Institut Curie et occupe la chaire de l'épigénétique et de la mémoire cellulaire au Collège de France depuis 2012. Elle a étudié les sciences de la vie à l’Université de Cambridge, avant d’effectuer un doctorat sur le cancer à « l’Imperial Cancer Research Fund » à Londres. Depuis, Edith a travaillé à l'Institut Pasteur à Paris, au Laboratoire Cold Spring Harbor à New York et à l'Institut Curie à Paris. Elle a été nommée membre de la « Royal Society » en 2013 pour ses découvertes majeures en épigénétique. Elle est également membre de l'Organisation Européenne de Biologie Moléculaire (EMBO), bénéficiaire de deux financements Advanced Investigator de l'European Research Council (ERC) et a été honorée par de nombreux prix comme le Prix Jean Hamburger, le Grand Prix de la Fondation pour la Recherche Médicale et, plus récemment, le Prix 2017 de la Société européenne de génétique humaine.
Anne Renault exerce de nombreuses responsabilités de gestion et d’animation de la recherche. De 2010 à 2012, elle est déléguée scientifique pour la physique à l’AERES (section des Unités de recherche). De 2014 à 2017, elle est membre du CA de l’ANDRA. Depuis 2014, elle est présidente du conseil scientifique du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et, depuis 2016, membre du conseil d’administration de Normandie Universités. De 2012 à 2017, elle est Directrice de la mission pour l’interdisciplinarité du CNRS, sous la Présidence d’Alain Fuchs. Elle prend ses fonctions actuelles de directrice scientifique de l’Ifremer le 15 juillet 2017.
L’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) est un EPIC placé sous la double tutelle du Ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie et du MESRI. Il comporte environ 600 ingénieurs-chercheurs, participe à 9 UMR, dont 8 en tant que tutelle, et à plus de 30 projets européens de recherche H2020. La direction scientifique de l’Ifremer est chargée d’organiser et d’animer la prospective scientifique et technologique de l’établissement. Elle définit et met en œuvre la politique en matière de partenariat, la politique doctorale et de formation par la recherche. Elle anime la préparation, l’actualisation et la déclinaison de la stratégie scientifique de l’institut dont les activités vont de la connaissance de la dynamique océanique jusqu’à la biodiversité marine, en passant par le développement durable de la pêche et de l’aquaculture.
Elisabeth Crépon a été membre du CA de l'AFDESRI pendant 4 ans, à la création de l'association.
Une première partie de carrière s’est déroulée autour des enjeux environnementaux tant à Paris au ministère de l’environnement (chargée des affaires européennes) qu’en province comme directrice régionale de l’environnement en PACA avec une interruption de 2 ans en Chambre régionale des comptes à Marseille.
En 1988 elle intègre la DATAR comme chef de l’équipe Europe en charge de la gestion des fonds structurels européens dédiés au développement régional (FEDER). Son intérêt profond pour les affaires européennes l’amène en 1993 au ministère de l’Industrie comme sous- directeur Europe puis chef du service des affaires internationales : à ce titre elle participe activement à de nombreuses négociations tant au niveau de l’Union européenne que de l’OMC ;A ce poste elle est amené à collaborer étroitement avec le ministère en charge de la recherche au titre à la fois des politiques d’innovation et des politiques visant à encourager le lien recherche – industrie.
Une deuxième partie de carrière l’amène à Toulouse en 1998 tout d’abord au conseil régional comme DGA en charge des politiques contractuelles, des transports, du développement économique et de la recherche .En 2003 elle rejoint la préfecture de région comme chargée de mission auprès du Préfet mise à disposition par la DATAR et à ce titre est en charge d’une part des relations transfrontalières d’autre part de tous les dossiers nombreux à Toulouse d’interface entre les questions de recherche, d’enseignement supérieur , d’aménagement urbain et de développement économique :à ce titre elle anime les groupes de travail visant à mettre en place des pôles tels l’Oncopole de Toulouse , la zone de Montaudran ( lieu accueillant l’espace Clement Ader , l’IRT Saint Exupéry etc.. ).
En 2008 elle joue le rôle de chef de projet opération Campus auprès du PRES de Toulouse ce qui l’amène à élargir sa connaissance du milieu universitaire aux enjeux immobiliers rencontrés par les établissements toulousains.
En 2010 elle est recrutée comme DGS de l’Université Toulouse Capitole alors en plein processus de candidature à la dévolution du patrimoine.
Membre du conseil d’administration de l’association des DGS, elle est également vice- présidente de l’association européenne de DGS «Humane» et trésorière du Groupement international des secrétaires généraux francophones «GISGUF» .
De 1999 à 2001, elle était Head of Development, responsable du développement de projets, publications et conférences du Centre for Higher Education Research and Information (CHERI), Open University, Grande Bretagne. De 1995 à 1999, elle a été impliquée dans la coordination de plusieurs grands projets européens qui ont introduit les procédures d’évaluation dans les états membres de l’Union Européenne ainsi que dans les pays d’Europe centrale et orientale.
Diplômée de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne (licence en philosophie), et de l’Université de Californie, Berkeley (PhD en anthropologie), elle a enseigné l’anthropologie notamment dans les Universités de Californie (Berkeley et Davis), et elle a travaillé dans les services administratifs de l’Université de Stanford.
Gwenaëlle Verscheure est diplômée en juin 1985 d’une maîtrise en sciences économiques à l’Université de Rennes 1 et débute en tant qu’inspectrice stagiaire à l’école nationale du Trésor Public. Elle devient titulaire l’année suivante, elle est ensuite promue au grade de receveur-percepteur du Trésor Public 1er échelon en 2002 puis du 2ème échelon en 2004. Au cours de l’année 2007/2008 elle passe au comité de sélection du Tour extérieur pour l’accès au grade d’administrateur civil. Gwenaëlle Verscheure devient ensuite en 2011 inspectrice divisionnaire des finances publiques au grade de Trésorière principale du Trésor public.
En 2015 elle reçoit la distinction de Chevalier de la Légion d’honneur.
Affectations successives et fonctions exercées au cours de sa carrière :
• Depuis juin 2016 : Directrice générale des services de l’Université Paris-Sud
Membre fondateur de l’Université Paris-Saclay
• Janvier 2011- juin 2016 : Directrice générale des services de l’École normale supérieure de Cachan
• Janvier 2006 – décembre 2010 : Chef du Bureau du budget et de la réglementation financière de l'enseignement supérieur Direction des affaires financières - Ministère de l'éducation nationale/Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MEN/MESR)
• Janvier 2005-décembre 2005 : Chargée de mission LOLF - Direction des affaires financières du MENESR
• Septembre 2002- décembre 2004 : Rédactrice – Bureau de l'éducation nationale – secteur de l'enseignement supérieur- Direction du Budget - Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie
• Septembre 1986 – janvier 1990 : Adjointe au Trésorier principal Trésorerie Principale du 18ème arrondissement 2ème division
Bibliographie
• “Les universités en France - Fonctionnement et enjeux” sous la direction de Frédéric Forest
Publications des universités de Rouen et du Havre
Claire Giry a occupé différentes fonctions de pilotage dans l’enseignement supérieur et la recherche,
au niveau national (MESRI, CGI), et au sein d’organismes de recherche.
Au plan national, elle a été responsable du programme « Centres d’excellence » du CGI depuis juillet 2016, dans le cadre du programme d’investissements d’avenir dont elle a assuré la mise en place au Ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, entre 2009 et 2011 (création du Service coordination stratégique et territoires, commun à la DGESIP et à la DGRI, également chargé de coordination territoriale). Entre 2007 et 2009 Claire Giry a été conseiller technique du Premier ministre, pour l’enseignement supérieur et la recherche.
Au sein d’organismes de recherche, Claire Giry a été Directrice adjointe de la recherche fondamentale du CEA, et Directrice du centre de Fontenay-aux-Roses, centre de recherche principalement dédié aux sciences du vivant, de 2014 et 2016. Elle a occupé diverses fonctions relatives à la communication, aux affaires européennes et aux partenariats dans cet organisme. Elle a également occupé ce type de fonctions, à l’Inserm, où elle a dirigé le Département des partenariats et relations extérieures (partenariats nationaux, européens et internationaux) entre 2012 et 2014.
Née en 1970, ancienne élève de l’ENS de Lyon, elle est docteur en biologie moléculaire et cellulaire de l’Université Claude Bernard à Lyon.
Elle est chevalier de la Légion d’honneur et chevalier dans l’ordre national du mérite.
Elle décide de continuer ses recherches de manière comparative sur l’enseignement supérieur et travaille alors sur les politiques d’enseignement supérieur françaises et allemandes, et en particulier sur la politique contractuelle dans le cas français.
Titulaire d’une bourse de Harvard et d’une bourse Fulbright, elle part avec sa famille aux Etats-Unis pendant l’année 1998-1999 qu’elle passe au Center for European Studies de l’université de Harvard. C’est pendant cette période qu’elle écrit son habilitation, soutenue en 2000, qui donnera lieu au livre « La longue marche des universités », paru en 2001 aux P.U.F. (en 2004 pour la version en anglais chez Routledge). C’est aussi pendant ce séjour étatsunien qu’elle mène une enquête sur les recrutements et carrières des universitaires aux Etats-Unis, enquête qui vient compléter celles qu’elle avait dirigées sur le même sujet en France et en Allemagne, les années précédentes.
Elle devient directrice de recherche CNRS en 2000 et songeait à changer d’objet de recherche quand Richard Descoings, directeur de Sciences Po, la charge d’un programme de recherche sur l’enseignement supérieur. Un séminaire est lancé ainsi qu’un réseau international de doctorants travaillant sur les transformations de l’enseignement supérieur et de la recherche en Europe. Forte de la comparaison menée sur le recrutement des universitaires en France, Allemagne et Etats-Unis, elle publie en 2005 (2009 en anglais chez Routledge), son livre sur « Le marché des universitaires » (Presses de Sciences Po).
Elle a toujours été investie dans l’enseignement et dans l’encadrement de doctorants (une vingtaine donc une quinzaine déjà soutenues).
En 2007, elle devient directrice du centre de sociologie des organisations. Puis en 2013, elle est appelée par le nouveau directeur de Sciences Po Frédéric Mion, à assurer les fonctions de Vice- Présidente Recherche, ce qu’elle fait jusqu’en novembre 2018. En 2017, elle publie « La grand course des universités » aux Presses de Sciences Po.
Christine Musselin a aussi exercé des fonctions éditoriales pour des revues françaises et étrangères, et des activités d’évaluation, comme rapporteure pour l’ANR (2007-2010) ou au sein de la Strategiekommission du Conseil de la Science pour la sélection des universités d’excellence allemandes (2009 à 2015).