Les 3èmes rencontres de l’AFDESRI “Femmes de santé, santé des femmes” ont eu lieu le 21 juin à Paris.
Notre présidente Sophie Béjean a fait l’ouverture du séminaire avant d’inviter les intervenantes à la rejoindre pour la première table ronde ” La place des femmes dans le milieu hospitalo-universitaire et dans la recherche en santé : freins, leviers, initiatives pour favoriser leur accès aux promotions et aux responsabilités”. Nous avons eu le plaisir de recevoir Cécile Badoual, Représentante de l’association Donner des Elles à la santé, Didier Samuel, Président directeur général de l’INSERM, Macha Woronoff, Présidente de la Commission Santé de France Université, Vanessa Fage Moreel, Directrice des ressources humaines APHP et Odile Rauzy, Présidente Université Paul Sabatier.
[Résumé discussion]La santé des femmes au travail : un enjeu essentiel de l’égalité et de l’accès à des postes de responsabilité.
La promotion de l’égalité des genres dans le monde hospitalo-universitaire est indispensable : 54,5% des médecins sont des femmes pourtant seulement 24% des professeurs des universités-praticien hospitalier, 10% des présidents commission médicale d’établissent en CHU et 22% des doyens de médecin sont des femmes.
Les raisons ? Un désintérêt pour les postes à responsabilités à cause du manque de temps pour s’occuper de ses proches (80%), des discriminations liées à la parentalité, des violences sexistes et sexuelles (stéréotype, harcèlement, etc).
Après une pause déjeuner conviviale Micheline Misrahi-Abadou a ouvert l’après midi avec la seconde table ronde “La santé des femmes au travail : un enjeu essentiel de l’égalité et de l’accès à des postes de responsabilité”. Nous avons eu le plaisir de recevoir Catherine Vidal, Haut Conseil égalité entre les femmes et hommes, Juliette Mauro, Présidente de FEMTECH France et Alice de Maximy, Déléguée Ministérielle à la diversité et à l’égalité du Ministère de l’économie et des finances, fondatrice du collectif Femmes de Santé.
[Résumé discussion]
Les inégalités sociales de santé entre les femmes et les hommes persistent.
Les raisons ? Les représentations sociales liées aux genres influencent les attitudes des patient.es et des soignant.es, la précarité économique touche plus les femmes, elles accumulent une charge domestique en plus de celle salariale…
Réduire les inégalités en matière de santé entre les femmes et les hommes rapporterait 1.000 milliard de dollars par an ! Investir dans la santé des femmes c’est aussi investir dans la croissance économique. Par ailleurs, il faut permettre aux femmes qui le souhaitent d’avoir une vie reproductive, familiale et professionnelle notamment en considérant les spécificités de la santé féminine (règle, grossesse, ménopause, etc).