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Session conclusive du cycle de séminaire AFDESRI – CPU

By | Actualités, Séminaires

Perturbé par la crise sanitaire, le cycle de formation pour les femmes dirigeantes de l’ESRI a tenu bon et n’a pas manqué de convivialité malgré le format distanciel.

La session conclusive du cycle 2020 – 2021 organisé par l’AFDESRI, la CPU et l’UPE s’est tenue les 3 et 4 juin dernier. Ces deux journées ont été l’occasion pour les participantes de revenir sur leurs expériences tout au long d’un cycle dont elles soulignent “la richesse”. Il est effectivement une ouverture sur de nombreux sujets liés à l’ESRI. Ces apprentissages sont d’autant plus appréciés dans un climat jovial et de confiance.

“Ouverture vers des carrières et des réseaux au delà de l’ESRI” était le thème de cette session de clôture. Déroulé :

  • Une carrière allant de la recherche à la diplomatie scientifique
    • Intervention de Minh-Hà Pham, conseillère scientifique à l’ambassade de France à Londres, suivie d’un débat

  • Égalité femmes-hommes dans les entreprises et accès des femmes à des postes de dirigeantes
    • Intervention de Marie-Christine Oghly, présidente des Femmes Cheffes d’Entreprises Mondiales et Présidente de la Commission Education, Formation, Compétences du MEDEF, suivie d’un débat

  • Les réseaux féminins du public et du privé et leur action vers les entreprises et vers les politiques
    • Intervention de Françoise Derolez, Directrice Associée chez Grant Alexander, Co-Présidente de PWN Paris (Professional Women’s Network) et Vice-Présidente de 2GAP (Gender and Governance Action Platform), suivie d’un débat

Les trois intervenantes ont également partagé leur expérience en dressant leur autoportrait.

Pour la dernière journée de formation, les participantes ont restitué leurs travaux de groupe sur les thèmes :

  • La qualité de vie au travail
  • L’ESR en Europe et dans le monde
  • Rayonnement, attractivité, lien entre université et territoire
  • Enjeu climat – énergie
  • Différentiation des établissements

 

Un grand merci aux organisatrices Anne Boutin, Claire Dupas-Haeberlin, Anne Kupiec, Armande Le Pellec Muller et Hélène Louis. Rendez-vous bientôt pour un prochain cycle !

Les métiers de la coopération, de la culture et de la recherche dans le réseau diplomatique – compte rendu du webinaire du jeudi 15 avril 2021

By | Actualités, Autres actions, Réseaux féminins

L’association Femmes&Diplomatie à organisé un séminaire en ligne pour évoquer les opportunités de carrière dans le réseau de coopération, de la culture et de la recherche. Le 15 avril dernier, l’événement à réuni Marie Buscail, COCAC au Liban, Cécile Frobert, COCAC en Tanzanie, Minh-Ha Pham, Conseillère pour la science et la technologie à Londres, et Jean-François Pactet, directeur adjoint de DCERR. Hélène Roos, vice-présidente de F&D, et elle-même COCAC en Roumanie, en a modéré les débats.

Engagée pour accompagner les femmes du MESRI dans l’accession de postes à responsabilité, l’AFDESRI a eu le plaisir d’être invitée à participer au débat et y a été représentée par Minh-Hà Pham, membre du conseil d’administration. Voici les éléments clés à retenir des interventions et des échanges du webinaire :

4500 agents dont une majorité d’ADL et 1700 expatriés évoluent dans le réseau culturel. Ce réseau offre 113 postes universitaires et scientifiques, occupés à 36% des femmes.

25
Sur les 124 COCAC, 25% sont des femmes, un taux de féminisation plus faible que celui des ambassadeurs.

Les candidates doivent prendre en compte trois enjeux pour entrer dans ce réseau :

  1. la dimension technique sur un champ large (culture, éducation, coopération, recherche) requiert un investissement initial significatif.
  2. l’encadrement, la gestion d’équipe et plus généralement les relations humaines occupent une part conséquente de l’activité. Un intérêt prononcé pour ces fonctions est donc nécessaire.
  3. Un poste dans le réseau doit s’inscrire dans un parcours de carrière pour développer sur le long terme les expertises et compétences qu’on y acquiert pour construire un parcours dédié à l’influence. Un poste dans le réseau se conçoit autant en début qu’en milieu de carrière.

Pour Marie Buscail qui a été VIA au SCAC au Yémen, dans la filière politique et actuellement COCAC au Liban, la gestion d’un des plus importants réseaux nationaux d’Institut français s’apparente à la gestion d’une PME. Le métier combine donc cette dimension entrepreneuriale avec une forte dimension de stratégie, les IF étant des établissements autonomes financièrement mobilisant 70% de ressources propres, et le conseil politique de l’ambassadeur sur les questions culturelles et de coopération. Viennent s’y ajouter également les relations publiques, particulièrement importantes dans un pays comme le Liban

Cécile Frobert fait face aux mêmes enjeux en Tanzanie, gérant un important  réseau d’alliances françaises (de droit local). Son poste se partage entre contacts politiques de haut niveau (présidence, ministères) et gestion d’une équipe aux profils, parcours et statuts divers. Au niveau politique, elle définit la stratégie de coopération de l’ambassade et gère les interactions avec les autres bailleurs et au niveau interne. Au sein du réseau, la gestion des établissements scolaires l’amènent à aborder tant des questions immobilières que bancaires. Evoluer dans des postes en Afrique requiert d’avoir une appétence confirmée pour les relations humaines.

Minh-Hà Pham qui a occupé plusieurs postes de direction au CNRS ainsi que les postes d’attaché scientifique à Washington et actuellement à Londres, souligne que les représentantes du MESRI en entrant dans le réseau doivent accepter d’élargir leur expertise technique et se familiariser avec la culture diplomatique comme accepter de nouvelles règles hiérarchiques. Une certaine pédagogie pour accompagner les mobilités est donc nécessaire pour que les partantes puissent se préparer et se familiariser à leur nouvel environnement professionnel.

La conciliation entre vie familiale et vie professionnelle s’organise dans le contexte de la répartition des tâches entre l’ensemble des agents du SCAC, les postes sont donc accessibles à celles qui souhaitent préserver leur vie de famille.

Les questions de gestion administrative et financière ne nécessitent pas une spécialisation spécifique au préalable, les COCAC pouvant s’appuyer sur des secrétaires généraux et des agents comptables de qualité. Par ailleurs, la sous-direction du réseau a pour mission d’appuyer les SCAC/IF dans la mise en œuvre de leurs missions.  En revanche, se familiariser au langage des opérateurs comme à celui des universitaires et scientifiques peut faciliter la prise de poste. Il est par ailleurs de la responsabilité des COCAC de faire œuvre de pédagogie pour expliquer aux personnels extérieurs au ministère au sein de leurs équipes le fonctionnement et la culture de ce dernier. Enfin, les réunions régionales du réseau, les journées des opérateurs (IF et Campus France) et du réseau facilitent les partages d’expérience et de bonnes pratiques.

Envisager tôt un passage par le réseau culturel ne constitue pas un risque d’enfermement dans une filière, les carrières au ministère nécessitant d’évoluer d’un domaine d’expertise à un autre. En revanche, l’expérience de la filière politique est un avantage dans les grands SCAC/IF.

Nous espérons que ces témoignages enthousiastes et les échanges riches qu’ils ont suscités auront suscité des vocations dans la filière culturelle.

“Si on ne demande pas leur avis : elles le donnent !”, retour sur le séminaire 2021

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 Le sujet du séminaire 2021 de l’AFDESRI, le 6ème en date, qui s’est déroulé le 22/01/2021 en mode virtuel, est celui de la place des femmes dans la crise multiforme que nous traversons. D’autres crises (majeures) ont mis en lumière le rôle que peuvent y tenir les femmes, comme celle de la dernière guerre mondiale qui a vu l’entrée massive des femmes dans les usines. Les femmes découvraient qu’elles pouvaient être en charge d’un foyer et contribuer par le travail salarié à la société.  Il en a découlé une vraie révolution avec l’accès très large des femmes au travail salarié.

La crise actuelle contient-elle les germes d’une vraie transition ?

 

La première table ronde du séminaire a réuni Emmanuelle Garnier, Présidente de l’Université Toulouse-Jean Jaurès, Dominique Costagliola, Directrice de recherche à l’Inserm et membre de l’Académie des sciences et Laurence Corvellec, DGS de l’ENS, sur le thème « Dirigeantes en temps de crise ». Elle était animée par Claire Dupas-Haeberlin, membre du CA de l’AFDESRI. Les dirigeantes de cette table ronde portent un regard circonstancié mais positif sur, d’une part ce qui a été réalisé pour le collectif en termes d’adaptation et d’agilité, de solidarité et de confiance, de réinvention d’un système (constat du « petit miracle »  (sic)) et d’autre part de mise en lumière de problématiques majeures comme la socialisation étudiante et  la capacité à gérer de l’incertitude sur le long terme. Au plan du travail et de la carrière des femmes de l’ESRI, cette crise a révélé de façon accrue la superposition de la gestion familiale et du télétravail qui a souvent pesé sur elles, et si le nombre de publications et de projets déposés pendant cette période a globalement augmenté, la part des femmes y a diminué.

La deuxième table ronde intitulée « Elles pensent le monde de demain » a permis de croiser les regards d’Agnès Arcier, haute fonctionnaire et présidente de la commission Parité du HCE, Marie-Noëlle Semeria, Directrice de la R&D de Total et Valérie Verdier, PDG de l’IRD ; elle était animée par Armande Le Pellec Muller, membre du CA de l’AFDESRI. L’expérience liée à la crise Covid-19 a souligné combien, en dépit de la présence d’expertes dans tous les domaines, les femmes ont été encore trop peu sollicitées dans les lieux de décision et peu visibles dans les médias.

De ce dialogue à trois voix, enrichi des réactions de la salle, certaines analyses pointent la meilleure visibilité que vont apporter les obligations de la loi sur la transformation de la Fonction Publique sur les questions de parité F-H dans le cadre des plans d’action égalité dans tous les établissements publics, ou encore ce qu’une plus grande mixité de la gouvernance publique peut permettre en termes de progrès. Le lien entre cette crise sanitaire et la crise environnementale globale est tissé tous les jours, et au sein de celle-ci, les femmes constituent 50% du pouvoir d’action. Le partage de gouvernance semble un élément de  meilleure efficacité de l’action publique ou privée et pour cela, différentes actions (quotas, éga-conditionnalité, etc.) doivent être mises en œuvre. La crise impose de renforcer l’interdisciplinarité, oblige à « chercher autrement », à orienter la science vers les solutions qui deviennent objet de recherche. Dans cette dynamique les femmes apportent « cette différence qui fait bouger les lignes et ouvre de nouveaux horizons » dans un monde de connectivité, de solidarité, de prise de conscience du collectif et du singulier. Un témoignage de mentorat a souligné l’impact essentiel de la formation de jeunes chercheuses dans des pays du Sud, pour constituer le vivier des femmes leaders dans le monde de demain.

La députée Céline Calvez, membre de la Délégation aux Droits des Femmes, autrice du rapport « La place des femmes dans les media en temps de crise » (août 2020) et co-autrice du rapport d’information « Femmes et sciences » (2018), a montré, dans son propos conclusif, comment cette crise a mis en évidence l’invisibilité des femmes dans les médias, aggravée durant la crise, et leur absence accrue dans des prises de décisions rapides et non réglementées alors que le vivier existe.

Céline Calvez avance quelques pistes pour renforcer cette présence des femmes, comme la mise place de formations (expertise à la prise de parole, médiatraining, vulgarisation scientifique, etc.), la création d’un baromètre annuel de la représentativité des femmes ou celle d’un observatoire de la parité et de l’égalité F-H dans les médias.

Cette crise sanitaire est très probablement le début d’évolutions majeures dans nombre de secteurs : économie, commerce, production, formation, place des politiques publiques et de leurs autrices et auteurs, etc. Si l’on veut cultiver ce germe pour renforcer la place des femmes dans la société, nous pouvons être sûres et sûrs que « cela n’ira pas de soi ». D’où le titre général du séminaire 2021 : « Si on ne leur demande pas leur avis, elles le donnent ! ». Des constats ont été faits lors du séminaire, des questionnements ont été éclairés, et les associations comme l’AFDESRI ont un rôle majeur à jouer pour que cette crise puisse aboutir à une parité valorisée et valorisante dans la vision et la mise en œuvre du monde de demain. C’est pour accroître notre impact que nous collaborons sur la question des femmes dans les lieux de pouvoir au sein de 2GAP « Gender and Governance Action Platform » avec d’autres réseaux comme Femmes de l’Intérieur, Femmes de Justice, Femmes et Diplomatie, Cultur’elles, etc., au total une quarantaine d’associations des secteurs public et privé.

Grand merci de votre participation à ce séminaire et à très bientôt !

Le CA de l’AFDESRI

Le cycle des séminaires Afdesri – UPE – CPU se poursuit en 2021

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Le cycle de formation pour les femmes dirigeantes de l’ESRI, organisé conjointement par l’Afdesri, l’Université Paris Est et la CPU, ont été en partie reportés du fait de la crise COVID. Ils ont repris le 6 novembre 2020 à distance et se poursuivent en 2021.

Retour sur les sessions de février et d’avril derniers.

Programme de la rencontre

Retrouvez le programme complet du cycle de formation 2020-2021.

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Séminaire des 8 et 9 avril 2021

Animé par Anne Boutin et Claire Dupas-Haeberlin, le dernier séminaire de formation s’est déroulé les 8 et 9 avril 2021 sur les thèmes recherche et éthique.

La place des femmes en recherche en France et en Europe

  • Anne Pépin, directrice de recherche CNRS, détachée auprès de la commission européenne
  • Ghislaine Filliatreau, directrice de recherche, déléguée à l’Intégrité scientifique, Inserm

La Recherche : points de vue sur les évolutions et les perspectives en France et dans le monde

  • Alain Fuchs, président de l’Université Paris Sciences et Lettres
  • Sandra Laugier, professeure des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, philosophe
  • Anne Renault, directrice de recherche au CNRS, directrice scientifique de l’Ifremer

Séminaire des 4 et 5 février 2021

Le nouveau format webinaire n’a pas privé la session des 4 et 5 février 2021 de débats animés et passionnants !

Dimension stratégique du pilotage des établissements et évolution de la formation dans les établissements, tels sont les sujets autour desquels les participantes ont pu échanger durant ces deux journées de formations, animées par Armande Le Pellec Muller et Anne Kupiec.

Dimension stratégique du pilotage des établissements

  • Frédéric Dehan, DGS de l’UPEC
  • Isabelle Halleux, directrice de la recherche et du développement de l’université de Liège, évaluatrice des candidatures au label européen HRS4R
  • Hélène Jacquot-Guimbal, ancienne directrice générale de l’IFSTTAR, ancienne présidente par intérim de l’Université Gustave Eiffel

Stratégie et évolution de la formation dans les établissements

  • Françoise Moulin-Civil, conseillère site et établissement au MESRI, ancienne rectrice et ancienne présidente d’université
  • Xavier Tripoteau, conseiller ESR à la DGESIP, ancien vice-président de la commission Formation et Vie Universitaire de l’université de Bretagne-sud
  • Isabelle Demachy, vice-présidente Formation innovation pédagogique et vie étudiante de l’université de Paris-Saclay

Groupes de travail

À chaque séminaire de formation, les participantes s’organise en groupe de travail pour se focaliser sur les thématiques suivantes :

  • La qualité de vie au travail
  • L’ESR en Europe et dans le monde – Pilotage de la recherche
  • Rayonnement, attractivité, lien entre université et territoire
  • Enjeu climat – énergie
  • Différentiation des établissements

Prochaines sessions de formation

Rendez-vous les 3 et 4 juin pour la séance conclusive du cycle de formation 2020-2021 ! À cette occasion, le séminaire s’intéressera aux carrières de la recherche et de la diplomatie scientifique, à l’égalité femmes-hommes dans les entreprises et aux réseaux féminins du public et du privé. La session sera clôturée par un retour d’expérience et un bilan du cycle.

6 ème séminaire de l’AFDESRI. “Si on ne demande pas leur avis, elles le donnent !” – 22 janvier 2021

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L’AFDESRI vous propose de débuter l’année 2021 avec un nouveau séminaire-wébinaire : ” Si on ne demande pas leur avis, elles le donnent !

Pour cette nouvelle édition de son séminaire annuel, l’AFDESRI propose un échange et un débat sur le vécu et la vision des femmes en position de dirigeantes pendant la période de pandémie passée et à venir. Ce débat parait absolument nécessaire afin de tirer partie de nos expériences lors de cette période très particulière et d’orienter notre action future. Car sans anticiper sur l’issue de cet événement, il y a du travail !

Vous trouverez le programme du webinaire en suivant ce lien et pour vous inscrire, c’est par ici !

Notez que les inscriptions sont obligatoires pour obtenir le lien de participation au wébinaire.

À la suite du wébinaire, l’AFDESRI tiendra son Assemblée Générale à partir de 14h00.

L’AFDESRI a été reçue par Amélie de Montchalin, ministre en charge de la fonction publique

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Sophie Béjean a représenté l’AFDESRI lors de la rencontre du 13 novembre 2020 avec Amélie de Monchalin, Ministre en charge de la fonction publique, avec l’ensemble des associations de femmes de la fonction publique : Administration Moderne, Femmes de l’intérieur, Femmes de justice, Femmes et diplomatie, Cultur’elles…

Le réseau des associations de femmes animé par Administration Moderne est force de propositions pour faire avancer la place des femmes dans les fonctions de dirigeantes et pour viser l’égalité professionnelle dans la fonction publique. Les actions menées par l’AFDESRI en matière de formations et de mentorat ont été soulignées pour leur qualité et efficacité.

Le soutien du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, est un atout à cet égard pour permettre à l’AFDESRI de contribuer à l’élaboration des plan d’actions pour l’égalité femmes hommes.

” Brisez le plafond de verre “, avec l’Afdesri !

By | Actualités, Autres actions, Réseaux féminins

Cette année, à nouveau, l’Afdesri propose un cycle de formation dédié à la prise de responsabilité. Vous trouverez son programme ici. Rencontrez un binôme de coach, et préparez-vous à poursuivre votre progression dans l’ESR, à appréhender les clés de la réussite d’une dirigeante ou manageuse, et bien d’autres aspects ! La dernière session de formation-action a eu lieu les 21 et 22 juin 2021. Pour toute question ou demande d’information, écrivez à formation.afdesri@gmail.com.

5ème séminaire de l’AFDESRI. “Femmes de l’ESRI – Ni candidates, ni élues ? “- 17 janvier 2020

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Le 5ème séminaire de l’AFDESRI

Femmes de l’ESRI – Ni candidates, ni élues ?

a eu lieu le vendredi 17 janvier 2020, entre 9h00 et 13h00, au Mesri. Programme complet :  à télécharger ici

Découvrez sur cette page les éléments d’enquête et les illustrations utilisés par les intervenant-e-s !

La parité dans la gouvernance des universités, début …

La parité dans la gouvernance des universités, 2, suite …

La parité dans la gouvernance des universités, 3, et fin !

Merci à Delphine Gassiot-Casalas (Présidente du réseau Jurisup), Sabine Chaupain-Guillot (Vice-présicente Formation et insertion progessionnelle à l’Université de Lorraine), Rozenn Texier-Picard (Présidente de la CPED), Marie Simon (data journaliste AEF)  et Virginie Dupont (Présidente de l’association des VP CA) pour ces éléments d’informations. 

Enfin, une enquête originale sur la place des femmes dans la gouvernance des universités !

Merci à Sabine Chaupain-Guillot (Vice-présicente Formation et insertion progessionnelle à l’Université de Lorraine) pour cette enquête.

Session conclusive du séminaire de formation pour les femmes dirigeantes dans l’ESRI

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Session conclusive - 13 et 14 juin 2019

La session conclusive du cycle de formations organisé conjointement par l’AFDESRI et les universités d’Ile-de-France (GPU) s’est déroulée les 13 et 14 juillet 2019. Cette session clôture un cycle qui avait démarré en juin 2018 et s’était déroulé sur sept sessions d’une demi-journée à Paris, et auquel ont participé 25 femmes des universités d’Ile-de-France et du Ministère.

Au cours de ces deux jours les échanges se sont déroulés autour des points suivants :

Jeudi 13 juin :

  • Reflexion sur le séminaire – première partie
  • La troisième mission de l’ESRI
  • La troisième mission et les étudiants
  • Les liens entre la production du savoir et la société

Vendredi 14 juin :

  • Intégrité, éthique et déontologie
  • Travail réflexif sur le séminaire – deuxième partie

Organisé en résidentiel, en pleine verdure, à quelques encablures de Paris, cette session a permis de réfléchir sur deux thèmes « transversaux » qui n’avaient pas été encore abordés pendant l’année : d’une part celui de la “3ème mission” de l’ESRI grâce à Mireille Matt , directrice de recherche à l’INRA, Laboratoire LISIS-Paris Est et Mathieu Schneider, vice-président de l’université de Strasbourg en charge du domaine « Culture , Sciences et Société » et d’autre part les questions d’ éthique, d’intégrité et de déontologie, grâce à Joëlle Alnot, directrice de l’OFIS (Office français de l’intégrité scientifique) et Anne Durandy, membre du CCNE (Comité consultatif national d’éthique).

Cette session a aussi été l’occasion de faire « groupe », d’échanger professionnellement et amicalement et de réfléchir en ateliers sur trois thématiques décidées par les participantes au début du séminaire : le premier atelier  a été consacré au retour et pistes d’amélioration pour le séminaire, le second aux questions d’évolutions et de carrière et le troisième aux leviers d’action au niveau national, des établissements et de l’AFDESRI pour favoriser l’accès de femmes aux fonctions dirigeantes.

Ces propositions seront précieuses pour l’AFDESRI, pour le prochain séminaire de formation mais aussi plus globalement pour son action à venir.

Ce séminaire a enfin montré la volonté des participantes de devenir des membres actives de l’AFDESRI et de s’organiser en promotion et en réseau pour progresser ensemble dans leurs carrières : un résultat très satisfaisant et prometteur pour les organisatrices et organisateurs de ce séminaire  qui devrait être renouvelé à compter de janvier 2020, en partenariat avec la CPU.

L’AFDESRI remercie particulièrement Philippe Tchamitchian, président de la COMUE Université Paris-Est et co-organisateur de ce cycle de formations, et Hélène Louis pour son appui à l’organisation.

Merci à aux participant.e.s et aux intervenant.e.s pour leur contribution.

Programme de la rencontre

Retrouvez le programme de la session conclusive

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Les réseaux féminins écrivent à Olivier Dussopt et à Marlène Schiappa

By | Actualités, Réseaux féminins
Courrier des réseaux féminins
Le 5 juin 2019, L’AFDESRI, Administration Moderne et 14 réseaux féminins de la fonction publique,  écrivent à Olivier DUSSOPT, Secrétaire d’Etat en charge de la Fonction publique, et à Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité Femmes-Hommes, pour s’inquiéter de l’absence d’avancées du projet de loi sur la Fonction publique en matière d’égalité dans la gouvernance.

Lettre à Olivier Dussopt et à Marlène Schiappa

Nous nous permettons de revenir vers vous après l’adoption en première lecture par l’Assemblée nationale du projet de loi de transformation de la fonction publique.

Le texte a été enrichi, notamment pour ce qui concerne les plans d’actions pluriannuels (article 29) et nous nous en réjouissons.

Pour autant, ce texte nous paraît encore assez éloigné des attentes des réseaux féminins de la fonction publique, dans la mesure où il n’améliore que très marginalement le dispositif permettant de reconnaître la place des femmes dans la gouvernance publique (article 30).

Le fait de se limiter à ce qui a été négocié avec les syndicats met totalement de côté la question de la place des femmes dans la gouvernance publique, sujet majeur pour l’amélioration de celle-ci. Ce sujet n’est en effet, pas plus porté par les syndicats que par les employeurs, dans la mesure où les mécanismes d’éviction des femmes aux postes de responsabilités sont systémiques et partagés par toutes les formes d’organisations. S’il n’y a rien d’étonnant à ce que ce sujet ne soit pas pris en compte, nous le regrettons très vivement.

La position de retrait adoptée à ce stade nous semble ainsi contradictoire avec la Grande cause du quinquennat et toutes les déclarations présidentielles et ministérielles sur la nécessaire amélioration de la place des femmes dans la gouvernance publique, dont récemment celle du G7 Femmes, énonçant cet axe de progrès comme une priorité.

Nous nous permettons d’attirer à nouveau votre attention sur l’importance des dispositions que nous défendons, qui nous paraissent, à la lumière de notre expérience quotidienne dans tous les ministères, les établissements publics, les autorités indépendantes, les collectivités locales, indispensables pour faire progresser à la fois la place des femmes dans la gouvernance et la modernisation de nos administrations. Comme vous le savez, il ne s’agit pas seulement d’une question d’égalité, mais de qualité et de performance de la décision publique.

Nous attendons beaucoup de ce qui pourra être acté bientôt devant la commission des Lois du Sénat et lors de la séance publique qui suivra.

Nous vous remercions encore une fois pour votre écoute.

Bien respectueusement.

Les réseaux féminins de l’administration