Tag

FemmesESR

Petit-déjeuner du 25 juin 2025 – Une rencontre inspirante avec Valérie Brusseau

By | Agenda, Petit déjeuner

📆 Date : Mercredi 25 juin 2025
🕗 Horaire : de 8h15 à 9h00
💻 Format : Visioconférence (lien transmis après inscription)
🔗 Inscription obligatoire : https://www.eventbrite.fr/e/petit-dejeuner-des-femmes-de-leducation-et-afdesri-du-25-juin-2025-a-8h15-tickets-1408620585089


🌟 Un temps fort du cycle des Petits-déjeuners

Dans le cadre de son cycle de nos rencontres matinales, Les Femmes de l’Éducation a organisé un nouveau Petit-déjeuner , dédié à la promotion de l’égalité femmes-hommes dans les secteurs de l’éducation, de la recherche et de l’innovation.

Ces rendez-vous réguliers sont pensés comme des espaces d’inspiration, de partage et de mobilisation collective autour des enjeux de gouvernance inclusive, de mixité professionnelle et de leadership au féminin.


🎙️ Invitée d’honneur : Valérie Brusseau

Nous aurons le plaisir d’accueillir Valérie Brusseau, Présidente de l’association Elles bougent, engagée depuis plus de 15 ans dans la valorisation des carrières scientifiques et techniques auprès des jeunes filles.

Elle partagera avec nous :

  • Sa vision de l’évolution des rôles féminins dans les filières d’ingénierie,
  • Les actions concrètes menées pour renforcer la mixité dans les métiers techniques,
  • Les leviers à mobiliser pour accélérer le changement au sein des établissements et des entreprises du secteur.

🙌 Pourquoi participer ?

Cet échange est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent :

  • Enrichir leur réflexion sur la mixité dans les parcours professionnels,
  • S’inspirer de parcours de femmes engagées,
  • S’impliquer davantage dans la transformation des structures éducatives et scientifiques vers plus de diversité et d’égalité.

Rejoignez-nous pour ce moment inspirant, où engagement rime avec action, et où chaque voix compte pour faire progresser l’égalité dans l’ESR… et au-delà.

Retour Séminaire “Prendre des responsabilités de haut niveau – Briser le plafond de verre” 2025 ✨

By | Actualités, Séminaires

Séminaire Prendre des responsabilités de haut niveau — Briser son plafond de verre

Les 15 et 16 mai 2025 au château de Romainville, l’AFDESRI a organisé avec succès le Séminaire Leadership 2025 — Niveau 2, animé par le binôme exceptionnel de coachs Annie CATTAN et Didier BRAS.
Deux jours intenses, riches en apports, échanges, exercices pratiques et moments d’inspiration, pour aider les femmes de l’ESR à renforcer leur confiance, développer leur posture de leader et dépasser les plafonds de verre. Ce séminaire a été conçu comme un véritable catalyseur de transformation personnelle et professionnelle, pour permettre aux femmes de l’ESR de mieux se connaître, d’oser prendre leur place, et de s’engager pleinement vers des fonctions à haute responsabilité.
Grâce à l’énergie collective, à la qualité des échanges et à l’expertise des coachs, chaque participante est repartie avec un bagage renforcé : des outils pratiques, un regain de motivation, et une nouvelle confiance pour briser son plafond de verre.

Voici quelques-unes des thématiques abordées :

Corps & Esprit

Bouger, intégrer la posture mentale aïkido, apprendre à s’apaiser et se recentrer rapidement.

Communication stratégique

Oser lâcher prise, affirmer sa répartie, gérer calmement des situations ou remarques déstabilisantes.

Confiance & Assertivité

Sortir de la position de victime, cultiver l’assurance, réussir sans s’épuiser.

Ce qu'elles en disent…

L’AFDESRI a accueilli 16 participantes au Séminaire « Prendre des responsabilités de haut niveau – Briser le plafond de verre » qui s’est déroulé les 15 et 16 mai 2025 au château de Romainville.
Deux jours de réflexion sous la houlette de nos deux intervenants Didier BRAS et Annie CATTAN, dans une ambiance dynamique et bienveillante, propice aux échanges, à l’introspection, au développement de la confiance en soi.

“Formation d’une grande utilité et qualité dans un cadre exceptionnel incitant à se placer hors du temps.”

“Je porte une appréciation très positive tant par le contenu, le lieu, les intervenants, l’organisation.”

“Formation très stimulante, originale, très conviviale et très bienveillante. En deux jours, elle agit. On se sent confortée, réconfortée et renforcée.”

“La force du collectif est toujours surprenante. Dans le cas présent, elle est galvanisante.”

✨ Plus qu’un simple séminaire : une aventure humaine mémorable, marquée par l’ambition, l’énergie, le courage, les rires et les émotions.
Un immense merci à Annie Cattan et Didier Bras, et à toutes les participantes exceptionnelles qui ont rendu cet événement inoubliable.

Découvrir nos séminaires

🔗 Suivez-nous sur LinkedIn :

AFDESRI sur LinkedIn

Retour sur « Les Clés de l’ESR » 2025 🔑

By | Actualités, Séminaires

Un cycle de séminaires au cœur de l’avenir de l’ESR

En mars et mai 2025, l’AFDESRI a animé deux sessions exceptionnelles de son cycle « Les Clés de l’ESR », rassemblant des femmes et des hommes engagés dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Une expérience unique pour comprendre les enjeux, tisser des liens et bâtir ensemble un avenir plus inclusif.

L’un des thèmes abordés lors du séminaire portait sur l’attractivité et l’internationalisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, avec les interventions de Nelly Fesseau et Christine Neaut Leduc. Ce sujet a permis d’ouvrir des perspectives sur les leviers stratégiques disponibles pour renforcer le rayonnement des établissements à l’échelle européenne et internationale, tout en mettant en avant les opportunités de transformation portées par des programmes tels qu’Erasmus+.
Nous adressons nos plus vifs remerciements à toutes les personnes mobilisées pour l’organisation et la réussite de ce programme.

En savoir plus sur nos séminaires

Booster votre parcours
Découvrez des clés concrètes pour progresser dans vos missions et ambitions.

Rencontrer des pairs
Tissez des liens solides et échangez avec des collègues engagés.

Élargir vos horizons
Ouvrez-vous à de nouvelles perspectives et innovations dans l’ESR.

✨Rendez-vous en 2026 !

Vous souhaitez participer à la prochaine édition ? Restez connectés : les informations pour l’appel à candidatures 2026 seront publiées début janvier. En attendant, explorez nos actions et engagez-vous à nos côtés pour faire progresser l’égalité dans l’ESR !

💬 Ce qu’elles et ils en disent

Les témoignages des participants et participantes parlent d’eux-mêmes : enthousiasme, inspiration, envie de s’engager encore plus fortement dans l’égalité et la modernisation de l’ESR. Merci à toutes et à tous pour votre confiance et vos retours passionnants !



☕ Retour sur notre petit déjeuner avec Nelly FESSEAU

By | Actualités, Petit déjeuner

Parcours croisés, mobilité européenne et leadership féminin
À l’approche du mois de l’Europe, notre petit-déjeuner d’avril – coorganisé avec Les Femmes de l’Éducation – a permis un échange riche autour de la carrière inspirante de Nelly FESSEAU, directrice de l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation.

Parmi les points marquants de cette rencontre :
🔹 Construire et activer les viviers
Identifier, soutenir, encourager : les viviers ne se décrètent pas, ils se cultivent. Être visible, accompagnée, soutenue – c’est aussi ça, créer les conditions de la relève.
🔹 S’appuyer sur des réseaux engagés
Avoir une communauté de confiance, des espaces de rencontre, un accompagnement entre pairs… autant d’éléments décisifs pour oser franchir des caps.
Nelly Fesseau a d’ailleurs souligné l’importance de ces dynamiques, qu’elle a vécues notamment au sein de l’AFDESRI, à travers le mentorat, les événements, ou les échanges informels.
🔹 Lever ses propres freins
Les barrières à la progression ne sont pas toujours extérieures. Perfectionnisme, manque de confiance, peur de l’échec : ce sont aussi des leviers à dépasser, et on ne le fait jamais seule.
🔹 Conseils aux jeunes générations
Dans l’extrait audio du jour 🎧, un message fort :
« Posez-vous cette question : qu’avez-vous à perdre… ou à gagner ? Souvent, vous avez beaucoup plus à gagner qu’à perdre. »
— Nelly FESSEAU

📢 Un moment fort, nourri d’expériences concrètes et de regards tournés vers l’avenir.




Égalité femmes-hommes dans l’ESR : les chiffres clés 2025

By | Ressources

L’égalité entre les femmes et les hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) progresse, mais les chiffres révèlent encore des écarts significatifs. Le rapport Vers l’égalité femmes-hommes – Chiffres clés 2025, publié par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), dresse un état des lieux précis des avancées et des défis persistants. Quels sont les principaux enseignements de cette édition 2025 ?

La place des femmes dans l’ESR : un progrès encore insuffisant

Un accès croissant aux études, mais un plafond de verre persistant

  • Les femmes représentent 56 % des étudiants dans l’enseignement supérieur.
  • Elles sont moins de 30 % dans les filières d’ingénierie et en sciences informatiques.
  • Dans la recherche publique, 41 % des chercheurs sont des femmes, contre 23 % dans la recherche privée.

📊 Chiffres clés

  • 35 % des directeurs d’unité de recherche sont des femmes.
  • 28 % des professeurs d’université sont des femmes, contre 44 % des maîtres de conférences.
  • 16 % seulement des postes de direction des établissements d’ESR sont occupés par des femmes.

Analyse : La féminisation de l’ESR progresse dans les premiers niveaux académiques, mais l’accession aux postes de responsabilité reste limitée.

Des écarts de rémunération persistants

Un écart de salaire toujours en faveur des hommes

  • À poste équivalent, les femmes perçoivent en moyenne 12 % de moins que leurs collègues masculins.
  • Les écarts sont plus marqués aux niveaux les plus élevés : les femmes sont sous-représentées dans les catégories les mieux rémunérées.

📊 Chiffres clés

  • 38 % des femmes dans l’ESR déclarent avoir été confrontées à des inégalités de traitement dans leur évolution de carrière.
  • Seulement 25 % des primes et financements d’excellence sont attribués à des femmes.

Analyse : Malgré des efforts, l’égalité salariale reste un chantier prioritaire dans l’ESR.

Vers une gouvernance plus inclusive ?

Des avancées dans les instances décisionnelles

  • 2025 marque une progression dans la représentation féminine au sein des conseils d’administration des universités.
  • Des quotas ont été instaurés dans certains établissements, avec un objectif de 50 % de femmes dans les conseils de gouvernance d’ici 2030.

📊 Chiffres clés

  • 22 % des recteurs d’académie sont des femmes en 2025.
  • 30 % des présidences d’université sont occupées par des femmes.

Analyse : Si la tendance est positive, le chemin vers une égalité réelle dans la gouvernance reste long.

Conclusion : quels leviers pour accélérer l’égalité ?

📢 Recommandations clés :

✅ Renforcer les politiques de transparence salariale dans l’ESR.

✅ Favoriser la nomination de femmes aux postes stratégiques.

✅ Mettre en place un accompagnement spécifique pour les carrières féminines dans la recherche.

📎 Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Vers l’égalité femmes-hommes – Chiffres clés 2025. Consulter le rapport.

État du sexisme en France en 2025 : des progrès ou un retour en arrière ?

By | Ressources

Le Haut Conseil à l’Égalité (HCE) publie chaque année un rapport dressant un état des lieux du sexisme en France. En 2025, le constat est inquiétant : bien que des avancées aient été réalisées, les résistances et tensions autour des questions de genre s’accentuent. Ce rapport met en lumière des tendances alarmantes et des évolutions sociétales qui interrogent sur l’avenir de l’égalité femmes-hommes.

Les chiffres alarmants du sexisme en 2025

Un sexisme persistant, voire en recrudescence

  • 82 % des femmes déclarent avoir été victimes de sexisme au cours de l’année écoulée.
  • 40 % des femmes estiment que les attitudes sexistes se sont aggravées dans la société.
  • 56 % des hommes pensent que « l’égalité entre les sexes est allée trop loin », contre 38 % en 2022.

📊 Données clés

  • 8 femmes sur 10 déclarent avoir été victimes de harcèlement de rue.
  • 1 femme sur 3 a été victime de discrimination au travail en raison de son genre.
  • 122 féminicides recensés en 2024, un chiffre en légère baisse mais toujours dramatique.

➡️ Analyse : L’évolution des mentalités montre un paradoxe inquiétant : alors que des lois progressistes sont mises en place, une polarisation croissante autour des questions de genre se développe.

Une polarisation accrue des débats sur l’égalité

Un rejet croissant des politiques féministes par une partie de la population

  • Les discours anti-féministes gagnent du terrain sur les réseaux sociaux.
  • Une augmentation des propos sexistes dans le débat public.
  • La montée des revendications masculines contre les quotas et les politiques de parité.

📊 Conséquences directes

  • Moins de soutien aux politiques d’égalité.
  • Réduction des financements pour des actions de sensibilisation.
  • Frein aux mesures pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

➡️ Analyse : Cette polarisation met en danger les avancées obtenues et freine les efforts vers une égalité réelle.

Les leviers d’action pour une société plus égalitaire

Renforcer la lutte contre les violences sexistes

  • Appliquer strictement les lois existantes sur le harcèlement et les violences conjugales.
  • Renforcer les budgets alloués aux associations d’aide aux victimes.
  • Éduquer dès le plus jeune âge à l’égalité et au respect.

Encourager l’égalité professionnelle

  • Imposer la transparence salariale pour réduire les écarts de rémunération.
  • Augmenter les quotas de femmes dans les postes à responsabilité.
  • Encourager la mixité dans les métiers genrés.

📊 Résultats attendus

  • Diminution des écarts de salaire.
  • Plus de femmes aux postes de direction.
  • Moins de comportements sexistes normalisés.

➡️ Un engagement politique et citoyen est indispensable pour éviter un retour en arrière.

Conclusion : un tournant pour l’égalité femmes-hommes

Le rapport 2025 sur l’état du sexisme en France montre qu’il ne suffit pas de voter des lois pour changer durablement la société. Face aux résistances et à la montée d’un discours anti-égalité, il est crucial de redoubler d’efforts pour garantir des avancées concrètes.

📢 L’égalité femmes-hommes n’est pas un acquis, mais un combat permanent !

📎 Source : Haut Conseil à l’Égalité, État des lieux du sexisme en France en 2025. Consulter le rapport.

Ressenti et discriminations : pourquoi les femmes restent sous-représentées dans les sciences dites « dures » et les filières technologiques ?

By | Ressources

Les femmes demeurent minoritaires dans les sciences dites « dures » (mathématiques, physique, chimie, informatique, ingénierie, technologies) et dans les filières techniques. Ce phénomène dépasse les choix individuels : il est profondément ancré dans un climat parfois peu inclusif et dans des formes de discriminations souvent invisibles.
Le rapport de la Fondation Jean Jaurès (2025) explore ces ressentis et propose des leviers pour agir.

🎓 Perceptions et obstacles dans les filières scientifiques et techniques

Un sentiment d’illégitimité ancré dès les études :

  • 63 % des étudiantes en sciences dures estiment devoir travailler plus dur que leurs homologues masculins pour être reconnues.
  • 48 % des doctorantes en STEM (sciences, technologies, ingénierie, mathématiques) déclarent avoir vu leurs compétences remises en question en raison de leur genre.
  • 31 % des femmes abandonnent ces cursus avant la fin, contre 18 % des hommes.

📣 Témoignages :

“Lors de ma première année en école d’ingénieur, un professeur m’a dit que ce métier était fait pour les hommes.” – Sarah, 24 ans.
“Dans mon entreprise, les femmes sont cantonnées aux postes de support, alors que les hommes sont promus à des postes techniques.” – Claire, 32 ans.

Analyse : Le manque de représentations féminines, la pression de devoir « prouver sa place » et les remarques sexistes découragent nombre de jeunes femmes dans ces disciplines.

Des discriminations systémiques dans les carrières scientifiques et technologiques

Un plafond de verre persistant

  • 85 % des postes de direction en ingénierie et informatique sont occupés par des hommes.
  • À compétences égales, les femmes perçoivent en moyenne 14 % de moins que leurs collègues masculins.
  • Les candidatures féminines ont 12 % de chances en moins d’être retenues pour des financements de recherche.

📊 Chiffres clés :

  • 22 % des chercheuses en intelligence artificielle et informatique sont des femmes.
  • 26 % des professeures d’université en physique et mathématiques sont des femmes.
  • Moins de 20 % des brevets déposés en France le sont par des femmes.

Analyse : Le biais systémique dans les processus de sélection, de promotion et d’attribution des ressources freine l’accès des femmes aux postes à forte responsabilité.

Comment attirer et retenir davantage de femmes dans les filières scientifiques et technologiques ?

Trois leviers d’action prioritaires :

Valoriser les modèles féminins dans les médias, les manuels scolaires, les conférences.
Former les enseignant·e·s et recruteur·euse·s aux biais de genre.
Créer des environnements de travail inclusifs, avec des politiques claires contre le sexisme, du mentorat, et une reconnaissance équitable.

📊 Impact des politiques volontaristes :

  • +30 % de femmes embauchées dans les équipes R&D des entreprises ayant mis en place des quotas de mixité.
  • –25 % d’abandons dans les universités ayant mis en œuvre des programmes de mentorat pour les étudiantes en STEM.

Investir dans l’égalité dans les disciplines scientifiques et technologiques, c’est garantir une innovation plus riche, diverse et performante.

🟣 Conclusion : un changement culturel nécessaire

Les discriminations vécues par les femmes dans les sciences et technologies freinent non seulement leur progression, mais appauvrissent aussi la diversité des savoirs. Pour aller vers une réelle égalité :

✅ Renforçons la visibilité des femmes scientifiques dans les STEM.
✅ Transformons les pratiques de recrutement et d’évaluation.
Sensibilisons dès l’école à la mixité des carrières scientifiques.

📢 Les sciences et technologies doivent devenir un espace inclusif, accessible et équitable pour toutes et tous.

📎 Source : Fondation Jean Jaurès –
Le ressenti a-t-il un genre ? Décryptage de la sous-représentation des femmes en sciences, 2025

Pourquoi les filles décrochent-elles en mathématiques dès l’école élémentaire ?

By | Ressources

L’écart de performance entre filles et garçons en mathématiques est une réalité persistante, avec des conséquences à long terme sur l’orientation scolaire et professionnelle. Le rapport du Ministère de l’Éducation nationale analyse les origines de ces inégalités dès l’école primaire et met en lumière des leviers d’action pour favoriser une meilleure mixité dans les filières scientifiques. Pourquoi cet écart existe-t-il ? Comment inverser la tendance ?

Un écart de performance qui apparaît tôt

Dès le primaire, les filles affichent des résultats légèrement inférieurs en mathématiques.

  • En CP, les écarts sont minimes, mais ils augmentent progressivement jusqu’au collège.
  • À niveau égal, les filles expriment moins de confiance en leurs compétences que les garçons.
  • Les enseignants et parents ont tendance à renforcer involontairement ces différences par des attentes et encouragements genrés.

📊 Chiffres clés

  • En CM2, 8 % des filles se disent “très bonnes en maths”, contre 19 % des garçons.
  • Au lycée, seules 33 % des élèves en spécialité maths sont des filles.
  • En 2024, seulement 25 % des ingénieurs en activité sont des femmes.

➡️ Analyse : L’écart ne repose pas sur des différences de capacités, mais sur des mécanismes sociaux et éducatifs.

Pourquoi les filles se détournent-elles des maths ?

Facteurs explicatifs

  • Manque de modèles féminins dans les sciences et les mathématiques.
  • Stéréotypes ancrés : les garçons seraient “logiques” et les filles “littéraires”.
  • Moins d’encouragement des enseignants et des parents vers les filières scientifiques.
  • Autocensure : les filles doutent plus facilement de leurs compétences en maths.

Impact à long terme

  • Moins de femmes dans les carrières STEM (sciences, technologies, ingénierie, mathématiques).
  • Des inégalités salariales renforcées : les métiers scientifiques étant mieux rémunérés.
  • Une perte de talents pour l’innovation et la recherche.

➡️ Analyse : Briser ces barrières dès l’enfance est essentiel pour ouvrir des perspectives égalitaires.

Quelles solutions pour réduire ces écarts ?

📌 Agir dès l’école primaire

  • Sensibiliser enseignants et parents aux biais inconscients.
  • Encourager activement les filles à s’investir dans les matières scientifiques.
  • Développer des programmes de mentorat avec des femmes scientifiques.

📌 Valoriser la mixité dans les carrières scientifiques

  • Augmenter la visibilité des femmes scientifiques dans les manuels scolaires.
  • Instaurer des quotas dans certaines filières STEM pour favoriser la parité.
  • Mettre en place des politiques de recrutement inclusives.

📊 Résultats des initiatives existantes

  • Dans les pays ayant mis en place des programmes de mentorat, la proportion de filles poursuivant des études scientifiques a augmenté de 12 % en 5 ans.
  • Les classes où les enseignants sont formés aux biais de genre voient une réduction des écarts de performance de 40 %.

➡️ Investir dans une éducation égalitaire, c’est garantir un avenir plus diversifié et performant.

Conclusion : un enjeu éducatif et économique

Les écarts en mathématiques entre filles et garçons ne sont pas une fatalité. En agissant dès le plus jeune âge et en encourageant les filles à persévérer dans les filières scientifiques, nous pouvons briser les plafonds de verre et favoriser une égalité réelle sur le marché du travail.

📢 Les écoles, les familles et les institutions ont un rôle clé à jouer dans cette évolution !

📎 Source : Ministère de l’Éducation nationale, Les écarts filles-garçons en mathématiques à l’école élémentaire, 2025. Consulter le rapport.

Sexe et genre dans la recherche : une révolution scientifique en marche ?

By | Ressources

Pendant longtemps, la science a été perçue comme un domaine neutre, déconnecté des questions de genre. Pourtant, les avancées récentes montrent que la prise en compte du sexe et du genre dans la recherche permet une meilleure compréhension des phénomènes biologiques, sociaux et technologiques. Le CNRS met en avant l’importance d’intégrer cette dimension dans les études scientifiques. Pourquoi est-ce crucial ? Quels sont les bénéfices pour la recherche et la société ?

Une révolution scientifique : intégrer le sexe et le genre dans la recherche

Pourquoi cette approche est-elle essentielle ?

  • En médecine, les essais cliniques ont longtemps été menés uniquement sur des hommes, entraînant des traitements moins adaptés aux femmes.
  • En intelligence artificielle, les bases de données biaisées par le genre produisent des résultats discriminants.
  • En sciences sociales, l’intégration du genre permet une lecture plus fine des inégalités et de leurs mécanismes.

Exemples concrets

  • En cardiologie, les symptômes d’infarctus diffèrent entre hommes et femmes, mais les traitements ont été conçus sur des modèles masculins.
  • Dans l’automobile, les crash-tests ont longtemps été réalisés avec des mannequins masculins, augmentant le risque de blessures pour les conductrices.

➡️ Analyse : Ignorer le facteur genre dans la recherche, c’est produire des résultats partiels, voire biaisés.

Comment intégrer le genre dans la recherche scientifique ?

Des outils et méthodologies en plein essor

  • Développement de formations en analyse de genre pour les chercheurs.
  • Intégration du genre comme critère dans les appels à projets de recherche.
  • Création de bases de données inclusives pour éviter les biais sexistes.

📊 Progrès récents

  • L’Union européenne impose désormais la prise en compte du genre dans les projets de recherche financés par Horizon Europe.
  • Le CNRS a lancé en 2024 un programme spécifique pour développer la recherche en études de genre.

➡️ Analyse : Pour que ces avancées portent leurs fruits, elles doivent être généralisées dans toutes les disciplines.

Un enjeu sociétal majeur

Pourquoi cette révolution est bénéfique pour tous ?

  • Une science plus inclusive produit des résultats plus fiables et applicables à l’ensemble de la population.
  • Une meilleure représentation des femmes dans la recherche contribue à une innovation plus diversifiée.
  • Des politiques publiques mieux adaptées grâce à des données plus représentatives.

Exemples d’impact

  • Les normes de sécurité dans les transports ont évolué suite à la prise en compte des différences physiques entre hommes et femmes.
  • Les algorithmes de recrutement automatisés sont désormais réajustés pour éviter les discriminations sexistes.

➡️ Investir dans la recherche sensible au genre, c’est construire une société plus équitable et efficace.

Conclusion : une révolution à accélérer

Si la prise en compte du sexe et du genre dans la recherche progresse, elle reste encore inégale selon les disciplines. Pour garantir une véritable transformation, il est nécessaire de :

✅ Former les chercheurs à l’analyse de genre.

✅ Rendre obligatoire la dimension genre dans les financements de recherche.

✅ Développer des collaborations interdisciplinaires pour enrichir les approches scientifiques.

📎 Source : CNRS, La prise en compte du sexe et du genre renouvelle les savoirs scientifiques, 2025. Consulter l’article.

De l’école au marché du travail : pourquoi les inégalités de genre persistent ?

By | Ressources

Malgré des décennies de politiques en faveur de l’égalité femmes-hommes, les inégalités persistent en France, et ce dès le plus jeune âge. Le rapport de la Cour des comptes Les inégalités entre les femmes et les hommes, de l’école au marché du travail met en lumière des écarts marqués dès la scolarité qui se répercutent ensuite sur le marché du travail. Comment ces inégalités se forment-elles ? Quels sont leurs impacts concrets et quelles solutions peuvent être mises en place ?

1. Inégalités à l’école : comment se créent les écarts ?

Les disparités entre filles et garçons dans le système éducatif sont visibles dès l’école primaire et s’accentuent au fil du parcours scolaire.

📌 Orientation genrée et biais éducatifs

  • Dès le collège, les filles sont encouragées vers des filières littéraires et sociales, tandis que les garçons sont surreprésentés dans les sciences et techniques.
  • Les filles réussissent globalement mieux à l’école (en moyenne +5 points sur les résultats aux examens), mais elles choisissent moins souvent les filières sélectives scientifiques et technologiques.
  • Dans les filières d’élite comme les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), les filles représentent 30 % des effectifs en filière scientifique (STEM) , contre 70 % en filière littéraire.

📊 Chiffres clés

  • En 2024, seulement 25 % des ingénieurs en activité en France sont des femmes.
  • En intelligence artificielle, elles ne représentent que 17 % des chercheurs.
  • 56 % des étudiants sont des femmes, mais elles restent minoritaires dans les filières scientifiques.

➡️ Impact direct : Ces inégalités d’orientation influencent les futures opportunités professionnelles et renforcent les écarts salariaux entre hommes et femmes.

2. L’impact des inégalités scolaires sur l’insertion professionnelle

L’influence des choix scolaires ne s’arrête pas à l’obtention d’un diplôme. Elle se prolonge tout au long de la carrière professionnelle.

📌 Un marché du travail segmenté

  • Les femmes diplômées du supérieur accèdent plus souvent à des emplois précaires et moins rémunérés que leurs homologues masculins.
  • Elles sont largement surreprésentées dans des secteurs moins valorisés économiquement comme l’éducation, la santé et le social.
  • Les 10 métiers les plus féminisés (infirmières, assistantes sociales, enseignantes) sont en moyenne 20 % moins rémunérés que les métiers les plus masculinisés.

📊 Chiffres clés

  • Écart de salaire moyen : 15,4 % en défaveur des femmes en France.
  • 71 % des femmes âgées de 15 à 64 ans sont en activité, contre 77 % des hommes.
  • Les femmes occupent 64 % des emplois à temps partiel, souvent par contrainte.

➡️ Conclusion : L’orientation scolaire conditionne l’insertion professionnelle, et les inégalités de départ se renforcent tout au long de la vie active.

3. Quelles solutions pour une égalité réelle ?

📌 Des mesures dès l’éducation :

  • Sensibilisation aux stéréotypes de genre dès l’école primaire.
  • Encouragement des filles à s’orienter vers les filières STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques).
  • Visibilisation de modèles féminins dans les domaines scientifiques et technologiques.

📌 Sur le marché du travail :

  • Égalité salariale obligatoire et transparence des rémunérations.
  • Encouragement des entreprises à la mixité dans les postes à responsabilité.
  • Meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, avec un accès facilité aux modes de garde pour les femmes actives.

Conclusion : un enjeu pour l’avenir

Les inégalités entre les femmes et les hommes ne sont pas une fatalité. En agissant dès l’école et en repensant le marché du travail, il est possible de construire une société plus égalitaire et performante. L’égalité professionnelle n’est pas seulement une question de justice sociale, elle est aussi un levier économique majeur.

📢 Il est temps de passer des constats aux actions concrètes !

Source : Cour des comptes, Les inégalités entre les femmes et les hommes, de l’école au marché du travail, 2024. Consulter le rapport.