Category

Ressources

L’état de l’emploi scientifique en France en 2025 : dynamiques, défis et espoirs

By | Ressources

Publié en mai 2025, le rapport du MESR dresse un panorama complet de l’emploi scientifique, révélant à la fois des avancées notables et des fragilités persistantes.

Ce document de référence livre une analyse approfondie des dynamiques à l’œuvre dans les établissements publics, les laboratoires privés et l’ensemble du paysage de la recherche française.

Une croissance ralentie… mais un secteur public en renfort

  • 501 400 ETP recherche en France en 2022, soit une hausse modeste de +0,8 % (contre +1,8 %/an entre 2012-2021).
  • Le secteur public tire cette progression avec +1,5 %, soutenu par la loi de programmation de la recherche (LPR).
  • Le secteur privĂ©, moteur habituel, stagne Ă  +0,3 %.

Le soutien à l’emploi scientifique public reste un levier majeur de souveraineté et d’innovation, en particulier dans les disciplines stratégiques.

Les jeunes chercheurs arrivent plus tard… mais en plus grand nombre

  • Ă‚ge moyen Ă  la titularisation d’un chercheur public : 34,4 ans (CR) Ă  35,6 ans (MCF).
  • Augmentation de 4,6 % des primo-inscrits en doctorat Ă  la rentrĂ©e 2023 (16 400 inscrits).
  • 79 % des doctorants sont dĂ©sormais financĂ©s, contre 69 % en 2013.

Départs en retraite : un choc générationnel à anticiper

  • Hausse attendue de +34 Ă  +46 % des dĂ©parts d’ici 2027 selon les corps.
  • Pour les enseignants-chercheurs : +47 % de dĂ©parts d’ici 2030, surtout en sciences et santĂ©.
  • Le renouvellement devient un impĂ©ratif, dans un contexte de stabilitĂ© des effectifs Ă©tudiants.

👩‍🔬 État des lieux de la place des femmes

  • 41,5 % des chercheurs publics sont des femmes, mais :
  • Seulement 29 % chez les professeures d’universitĂ©
  • Et 33 % chez les directrices de recherche
  • Les femmes sont mieux reprĂ©sentĂ©es dans les corps de soutien (jusqu’à 63 %), mais peinent Ă  franchir les Ă©chelons supĂ©rieurs.

Les néo-recrutements montrent des signes encourageants : la part des femmes progresse partout, notamment dans les corps les plus qualifiés.

đź’ˇ Ce que montre le rapport : un double paradoxe

  1. Les femmes réussissent mieux qu’avant (93 % d’insertion trois ans après le doctorat), mais restent minoritaires dans les disciplines et postes les plus valorisés.
  2. La recherche publique recrute plus de femmes, mais le plafond de verre persiste à l’entrée dans les plus hautes fonctions.

Pourquoi ce rapport est crucial pour l’AFDESRI

Ce rapport confirme plusieurs constats portés par notre réseau :

  • L’urgence d’un renouvellement Ă©quitable des talents scientifiques.
  • La nĂ©cessitĂ© de lever les freins structurels Ă  la progression des femmes, notamment dans les filières STEM.
  • Le besoin de visibiliser les femmes chercheuses et enseignantes-chercheuses Ă  tous les niveaux.

Notre mission reste plus pertinente que jamais : soutenir, former, inspirer, faire réseau.


📚 Pour aller plus loin

🔗 L’État de l’emploi scientifique en France – Rapport 2025

Égalité filles-garçons dans les STEM : ce qui change en 2025

By | Ressources

Le rapport conjoint de l’Inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche (IGÉSR) et de l’Inspection générale des Finances (IGF), publié en février 2025, pose un constat clair : la sous-représentation des filles dans les filières scientifiques reste un frein majeur à l’égalité réelle, à l’innovation et à la performance économique.

Alors que les femmes représentent plus de la moitié des étudiants dans l’enseignement supérieur, elles sont encore très minoritaires dans les filières STEM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques), avec seulement 25 % des effectifs. Le rapport propose une feuille de route ambitieuse et opérationnelle pour inverser cette tendance d’ici 2030.

Une ambition nationale chiffrée

La stratégie proposée s’appuie sur des objectifs quantifiés et déclinables localement :

  • Doubler le nombre d’étudiantes dans les filières STEM d’ici 2030 (passer de 25 000 Ă  50 000 par an) ;
  • DĂ©finir des objectifs spĂ©cifiques pour chaque acadĂ©mie, Ă©tablissement, filière ou concours ;
  • Instaurer une gouvernance renforcĂ©e avec un comitĂ© de pilotage national et des relais rĂ©gionaux.

Refonder la pédagogie dès le plus jeune âge

La réforme vise également à faire évoluer les pratiques pédagogiques, dès l’école primaire :

  • IntĂ©gration obligatoire de la pĂ©dagogie Ă©galitaire dans la formation initiale des enseignants en mathĂ©matiques, sciences et technologies ;
  • Organisation de sĂ©ances collectives de rĂ©flexion pĂ©dagogique dans les Ă©tablissements scolaires ;
  • CrĂ©ation de clubs scientifiques et de concours mixtes dès l’école primaire et dans le pĂ©riscolaire.

Rendre visibles les femmes scientifiques

Un axe fort du rapport repose sur la promotion de rôles modèles féminins dans l’espace scolaire :

  • Organisation d’interventions annuelles de femmes scientifiques dans tous les lycĂ©es ;
  • Mobilisation de rĂ©seaux professionnels pour crĂ©er des binĂ´mes d’inspiration entre lycĂ©ennes et professionnelles ;
  • Renforcement de la communication vers les familles et les Ă©lèves dès la rentrĂ©e.

Agir sur l’accès aux concours et aux carrières

Le rapport préconise une évolution volontariste des modalités de recrutement :

  • Fixer des objectifs de 30 % de femmes en CPGE scientifiques d’ici 2030, 40 % en 2035 ;
  • Introduire des quotas, des bonifications ou des places rĂ©servĂ©es dans certains concours d’accès aux grandes Ă©coles ;
  • Repenser les recrutements universitaires : listes paritaires, suivi des primo-nominations, accompagnement de carrière.

Garantir un environnement d’étude sans sexisme

Le rapport insiste sur la nécessité de renforcer les politiques de prévention et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans les filières scientifiques :

  • Application systĂ©matique d’une politique stricte contre les propos sexistes dans les classes, y compris en CPGE et BTS ;
  • IntĂ©gration des formations sur les VSS dans tous les cursus de l’enseignement supĂ©rieur.

Doter les acteurs de moyens de pilotage

Pour permettre un suivi efficace des actions engagées, le rapport propose la mise à disposition d’une boîte à outils numérique évolutive :

  • Mise en ligne de donnĂ©es sexuĂ©es d’orientation, exploitables au niveau local ;
  • Publication de fiches pratiques, d’exemples d’interventions rĂ©ussies, de modèles d’actions reproductibles ;
  • Accès facilitĂ© aux donnĂ©es DEPP pour les Ă©tablissements.

Une transformation attendue, désormais outillée

Ce rapport marque un tournant stratégique. Il ne se limite pas à des constats : il propose des leviers concrets, immédiatement activables, pour transformer en profondeur les pratiques éducatives, les représentations et les parcours.

Il s’adresse à l’ensemble des acteurs de l’éducation, de la formation, de la recherche et de l’innovation, publics comme privés. Car ouvrir les portes des sciences aux filles, c’est construire une société plus juste, plus performante, plus représentative.

📢 Ce qu’il faut retenir

Le rapport propose 20 mesures fortes, applicables dès maintenant, pour transformer durablement le système éducatif français et réduire les inégalités de genre dans les filières scientifiques.

Il ne s’agit plus seulement de “sensibiliser” :
il s’agit d’agir, de former, d’ouvrir les portes, et de garantir un accès équitable aux opportunités.

👉 Lien vers le rapport complet

Égalité femmes-hommes : pourquoi il faut encore un Big Push en 2025

By | Ressources

Une analyse du CAE révèle que les inégalités de genre sont toujours un frein à l’économie… mais aussi à la justice sociale.


Pourquoi les inégalités de revenus entre femmes et hommes persistent-elles en 2025, malgré des décennies de lutte pour l’égalité ?

Le Conseil d’Analyse Économique (CAE) publie une note éclairante qui analyse trois moments-clés du parcours des femmes – l’éducation, la parentalité et les carrières – et propose cinq recommandations ambitieuses pour un vrai changement.


🎓 1. Éducation : le poids des stéréotypes dès le CP

  • 60 % des diplĂ´mĂ©s du supĂ©rieur sont des femmes, mais elles sont sous-reprĂ©sentĂ©es dans les filières les plus rĂ©munĂ©ratrices.
  • Le dĂ©crochage en sciences commence dès le CP, souvent Ă  cause du manque de confiance et de modèles.

Recommandation : Former les enseignants dès le primaire et promouvoir les modèles féminins dans les filières scientifiques.


👶 2. Parentalité : la pénalité invisible

  • L’arrivĂ©e d’un enfant rĂ©duit les revenus des femmes de 38 % en moyenne dans les 10 annĂ©es qui suivent.
  • La pĂ©nalitĂ© parentale reprĂ©sente 90 % des Ă©carts de revenus.

🔧 Recommandation : Étendre le congé paternité à 10 semaines, créer un service public de la petite enfance.


💼 3. Carrières : des freins subtils mais puissants

  • Les femmes ont moins accès aux promotions et dĂ©clarent des prĂ©tentions salariales 8 Ă  10 % infĂ©rieures Ă  celles des hommes.
  • Les Ă©carts ne s’expliquent pas par les compĂ©tences, mais par les biais implicites et le manque de transparence.

Recommandation : Rendre obligatoire l’affichage des salaires dans les offres, et renforcer les quotas dans les postes exĂ©cutifs.


Il faut un plan d’action inter-ministériel

La note appelle à un Big Push coordonné : un plan politique global qui couvre éducation, parentalité et carrière.

💡 Le CAE propose 5 recommandations concrètes :

➡️ Étendre le congé paternité
➡️ Instaurer un vrai service public de la petite enfance
➡️ Former les profs aux biais de genre
➡️ Rendre les salaires visibles dès l’offre
➡️ Impliquer tous les ministères dans un Big Push égalité

Chez AFDESRI, nous soutenons ce plaidoyer pour une égalité structurelle et durable.
Parce que briser le plafond de verre, ça commence dès les bancs de l’école.

Égalité femmes-hommes dans l’ESR : les chiffres clés 2025

By | Ressources

L’égalité entre les femmes et les hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) progresse, mais les chiffres révèlent encore des écarts significatifs. Le rapport Vers l’égalité femmes-hommes – Chiffres clés 2025, publié par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), dresse un état des lieux précis des avancées et des défis persistants. Quels sont les principaux enseignements de cette édition 2025 ?

La place des femmes dans l’ESR : un progrès encore insuffisant

Un accès croissant aux études, mais un plafond de verre persistant

  • Les femmes reprĂ©sentent 56 % des Ă©tudiants dans l’enseignement supĂ©rieur.
  • Elles sont moins de 30 % dans les filières d’ingĂ©nierie et en sciences informatiques.
  • Dans la recherche publique, 41 % des chercheurs sont des femmes, contre 23 % dans la recherche privĂ©e.

📊 Chiffres clés

  • 35 % des directeurs d’unitĂ© de recherche sont des femmes.
  • 28 % des professeurs d’universitĂ© sont des femmes, contre 44 % des maĂ®tres de confĂ©rences.
  • 16 % seulement des postes de direction des Ă©tablissements d’ESR sont occupĂ©s par des femmes.

Analyse : La féminisation de l’ESR progresse dans les premiers niveaux académiques, mais l’accession aux postes de responsabilité reste limitée.

Des écarts de rémunération persistants

Un écart de salaire toujours en faveur des hommes

  • Ă€ poste Ă©quivalent, les femmes perçoivent en moyenne 12 % de moins que leurs collègues masculins.
  • Les Ă©carts sont plus marquĂ©s aux niveaux les plus Ă©levĂ©s : les femmes sont sous-reprĂ©sentĂ©es dans les catĂ©gories les mieux rĂ©munĂ©rĂ©es.

📊 Chiffres clés

  • 38 % des femmes dans l’ESR dĂ©clarent avoir Ă©tĂ© confrontĂ©es Ă  des inĂ©galitĂ©s de traitement dans leur Ă©volution de carrière.
  • Seulement 25 % des primes et financements d’excellence sont attribuĂ©s Ă  des femmes.

Analyse : Malgré des efforts, l’égalité salariale reste un chantier prioritaire dans l’ESR.

Vers une gouvernance plus inclusive ?

Des avancées dans les instances décisionnelles

  • 2025 marque une progression dans la reprĂ©sentation fĂ©minine au sein des conseils d’administration des universitĂ©s.
  • Des quotas ont Ă©tĂ© instaurĂ©s dans certains Ă©tablissements, avec un objectif de 50 % de femmes dans les conseils de gouvernance d’ici 2030.

📊 Chiffres clés

  • 22 % des recteurs d’acadĂ©mie sont des femmes en 2025.
  • 30 % des prĂ©sidences d’universitĂ© sont occupĂ©es par des femmes.

Analyse : Si la tendance est positive, le chemin vers une égalité réelle dans la gouvernance reste long.

Conclusion : quels leviers pour accélérer l’égalité ?

📢 Recommandations clés :

✅ Renforcer les politiques de transparence salariale dans l’ESR.

✅ Favoriser la nomination de femmes aux postes stratégiques.

✅ Mettre en place un accompagnement spécifique pour les carrières féminines dans la recherche.

📎 Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Vers l’égalité femmes-hommes – Chiffres clés 2025. Consulter le rapport.

État du sexisme en France en 2025 : des progrès ou un retour en arrière ?

By | Ressources

Le Haut Conseil à l’Égalité (HCE) publie chaque année un rapport dressant un état des lieux du sexisme en France. En 2025, le constat est inquiétant : bien que des avancées aient été réalisées, les résistances et tensions autour des questions de genre s’accentuent. Ce rapport met en lumière des tendances alarmantes et des évolutions sociétales qui interrogent sur l’avenir de l’égalité femmes-hommes.

Les chiffres alarmants du sexisme en 2025

Un sexisme persistant, voire en recrudescence

  • 82 % des femmes dĂ©clarent avoir Ă©tĂ© victimes de sexisme au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e.
  • 40 % des femmes estiment que les attitudes sexistes se sont aggravĂ©es dans la sociĂ©tĂ©.
  • 56 % des hommes pensent que « l’égalitĂ© entre les sexes est allĂ©e trop loin », contre 38 % en 2022.

📊 Données clés

  • 8 femmes sur 10 dĂ©clarent avoir Ă©tĂ© victimes de harcèlement de rue.
  • 1 femme sur 3 a Ă©tĂ© victime de discrimination au travail en raison de son genre.
  • 122 fĂ©minicides recensĂ©s en 2024, un chiffre en lĂ©gère baisse mais toujours dramatique.

➡️ Analyse : L’évolution des mentalités montre un paradoxe inquiétant : alors que des lois progressistes sont mises en place, une polarisation croissante autour des questions de genre se développe.

Une polarisation accrue des débats sur l’égalité

Un rejet croissant des politiques féministes par une partie de la population

  • Les discours anti-fĂ©ministes gagnent du terrain sur les rĂ©seaux sociaux.
  • Une augmentation des propos sexistes dans le dĂ©bat public.
  • La montĂ©e des revendications masculines contre les quotas et les politiques de paritĂ©.

📊 Conséquences directes

  • Moins de soutien aux politiques d’égalitĂ©.
  • RĂ©duction des financements pour des actions de sensibilisation.
  • Frein aux mesures pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

➡️ Analyse : Cette polarisation met en danger les avancées obtenues et freine les efforts vers une égalité réelle.

Les leviers d’action pour une société plus égalitaire

Renforcer la lutte contre les violences sexistes

  • Appliquer strictement les lois existantes sur le harcèlement et les violences conjugales.
  • Renforcer les budgets allouĂ©s aux associations d’aide aux victimes.
  • Éduquer dès le plus jeune âge Ă  l’égalitĂ© et au respect.

Encourager l’égalité professionnelle

  • Imposer la transparence salariale pour rĂ©duire les Ă©carts de rĂ©munĂ©ration.
  • Augmenter les quotas de femmes dans les postes Ă  responsabilitĂ©.
  • Encourager la mixitĂ© dans les mĂ©tiers genrĂ©s.

📊 Résultats attendus

  • Diminution des Ă©carts de salaire.
  • Plus de femmes aux postes de direction.
  • Moins de comportements sexistes normalisĂ©s.

➡️ Un engagement politique et citoyen est indispensable pour éviter un retour en arrière.

Conclusion : un tournant pour l’égalité femmes-hommes

Le rapport 2025 sur l’état du sexisme en France montre qu’il ne suffit pas de voter des lois pour changer durablement la société. Face aux résistances et à la montée d’un discours anti-égalité, il est crucial de redoubler d’efforts pour garantir des avancées concrètes.

📢 L’égalité femmes-hommes n’est pas un acquis, mais un combat permanent !

📎 Source : Haut Conseil à l’Égalité, État des lieux du sexisme en France en 2025. Consulter le rapport.

Ressenti et discriminations : pourquoi les femmes restent sous-représentées dans les sciences dites « dures » et les filières technologiques ?

By | Ressources

Les femmes demeurent minoritaires dans les sciences dites « dures » (mathématiques, physique, chimie, informatique, ingénierie, technologies) et dans les filières techniques. Ce phénomène dépasse les choix individuels : il est profondément ancré dans un climat parfois peu inclusif et dans des formes de discriminations souvent invisibles.
Le rapport de la Fondation Jean Jaurès (2025) explore ces ressentis et propose des leviers pour agir.

🎓 Perceptions et obstacles dans les filières scientifiques et techniques

Un sentiment d’illégitimité ancré dès les études :

  • 63 % des Ă©tudiantes en sciences dures estiment devoir travailler plus dur que leurs homologues masculins pour ĂŞtre reconnues.
  • 48 % des doctorantes en STEM (sciences, technologies, ingĂ©nierie, mathĂ©matiques) dĂ©clarent avoir vu leurs compĂ©tences remises en question en raison de leur genre.
  • 31 % des femmes abandonnent ces cursus avant la fin, contre 18 % des hommes.

📣 Témoignages :

“Lors de ma première année en école d’ingénieur, un professeur m’a dit que ce métier était fait pour les hommes.” – Sarah, 24 ans.
“Dans mon entreprise, les femmes sont cantonnées aux postes de support, alors que les hommes sont promus à des postes techniques.” – Claire, 32 ans.

Analyse : Le manque de représentations féminines, la pression de devoir « prouver sa place » et les remarques sexistes découragent nombre de jeunes femmes dans ces disciplines.

Des discriminations systémiques dans les carrières scientifiques et technologiques

Un plafond de verre persistant

  • 85 % des postes de direction en ingĂ©nierie et informatique sont occupĂ©s par des hommes.
  • Ă€ compĂ©tences Ă©gales, les femmes perçoivent en moyenne 14 % de moins que leurs collègues masculins.
  • Les candidatures fĂ©minines ont 12 % de chances en moins d’être retenues pour des financements de recherche.

📊 Chiffres clés :

  • 22 % des chercheuses en intelligence artificielle et informatique sont des femmes.
  • 26 % des professeures d’universitĂ© en physique et mathĂ©matiques sont des femmes.
  • Moins de 20 % des brevets dĂ©posĂ©s en France le sont par des femmes.

Analyse : Le biais systĂ©mique dans les processus de sĂ©lection, de promotion et d’attribution des ressources freine l’accès des femmes aux postes Ă  forte responsabilitĂ©.

Comment attirer et retenir davantage de femmes dans les filières scientifiques et technologiques ?

Trois leviers d’action prioritaires :

✅ Valoriser les modèles féminins dans les médias, les manuels scolaires, les conférences.
✅ Former les enseignant·e·s et recruteur·euse·s aux biais de genre.
✅ Créer des environnements de travail inclusifs, avec des politiques claires contre le sexisme, du mentorat, et une reconnaissance équitable.

📊 Impact des politiques volontaristes :

  • +30 % de femmes embauchĂ©es dans les Ă©quipes R&D des entreprises ayant mis en place des quotas de mixitĂ©.
  • –25 % d’abandons dans les universitĂ©s ayant mis en Ĺ“uvre des programmes de mentorat pour les Ă©tudiantes en STEM.

Investir dans l’égalité dans les disciplines scientifiques et technologiques, c’est garantir une innovation plus riche, diverse et performante.

🟣 Conclusion : un changement culturel nécessaire

Les discriminations vécues par les femmes dans les sciences et technologies freinent non seulement leur progression, mais appauvrissent aussi la diversité des savoirs. Pour aller vers une réelle égalité :

✅ Renforçons la visibilité des femmes scientifiques dans les STEM.
✅ Transformons les pratiques de recrutement et d’évaluation.
✅ Sensibilisons dès l’école à la mixité des carrières scientifiques.

📢 Les sciences et technologies doivent devenir un espace inclusif, accessible et équitable pour toutes et tous.

📎 Source : Fondation Jean Jaurès –
Le ressenti a-t-il un genre ? Décryptage de la sous-représentation des femmes en sciences, 2025

Pourquoi les filles décrochent-elles en mathématiques dès l’école élémentaire ?

By | Ressources

L’écart de performance entre filles et garçons en mathématiques est une réalité persistante, avec des conséquences à long terme sur l’orientation scolaire et professionnelle. Le rapport du Ministère de l’Éducation nationale analyse les origines de ces inégalités dès l’école primaire et met en lumière des leviers d’action pour favoriser une meilleure mixité dans les filières scientifiques. Pourquoi cet écart existe-t-il ? Comment inverser la tendance ?

Un écart de performance qui apparaît tôt

Dès le primaire, les filles affichent des résultats légèrement inférieurs en mathématiques.

  • En CP, les Ă©carts sont minimes, mais ils augmentent progressivement jusqu’au collège.
  • Ă€ niveau Ă©gal, les filles expriment moins de confiance en leurs compĂ©tences que les garçons.
  • Les enseignants et parents ont tendance Ă  renforcer involontairement ces diffĂ©rences par des attentes et encouragements genrĂ©s.

📊 Chiffres clés

  • En CM2, 8 % des filles se disent “très bonnes en maths”, contre 19 % des garçons.
  • Au lycĂ©e, seules 33 % des Ă©lèves en spĂ©cialitĂ© maths sont des filles.
  • En 2024, seulement 25 % des ingĂ©nieurs en activitĂ© sont des femmes.

➡️ Analyse : L’écart ne repose pas sur des différences de capacités, mais sur des mécanismes sociaux et éducatifs.

Pourquoi les filles se détournent-elles des maths ?

Facteurs explicatifs

  • Manque de modèles fĂ©minins dans les sciences et les mathĂ©matiques.
  • StĂ©rĂ©otypes ancrĂ©s : les garçons seraient “logiques” et les filles “littĂ©raires”.
  • Moins d’encouragement des enseignants et des parents vers les filières scientifiques.
  • Autocensure : les filles doutent plus facilement de leurs compĂ©tences en maths.

Impact Ă  long terme

  • Moins de femmes dans les carrières STEM (sciences, technologies, ingĂ©nierie, mathĂ©matiques).
  • Des inĂ©galitĂ©s salariales renforcĂ©es : les mĂ©tiers scientifiques Ă©tant mieux rĂ©munĂ©rĂ©s.
  • Une perte de talents pour l’innovation et la recherche.

➡️ Analyse : Briser ces barrières dès l’enfance est essentiel pour ouvrir des perspectives égalitaires.

Quelles solutions pour réduire ces écarts ?

📌 Agir dès l’école primaire

  • Sensibiliser enseignants et parents aux biais inconscients.
  • Encourager activement les filles Ă  s’investir dans les matières scientifiques.
  • DĂ©velopper des programmes de mentorat avec des femmes scientifiques.

📌 Valoriser la mixité dans les carrières scientifiques

  • Augmenter la visibilitĂ© des femmes scientifiques dans les manuels scolaires.
  • Instaurer des quotas dans certaines filières STEM pour favoriser la paritĂ©.
  • Mettre en place des politiques de recrutement inclusives.

📊 Résultats des initiatives existantes

  • Dans les pays ayant mis en place des programmes de mentorat, la proportion de filles poursuivant des Ă©tudes scientifiques a augmentĂ© de 12 % en 5 ans.
  • Les classes oĂą les enseignants sont formĂ©s aux biais de genre voient une rĂ©duction des Ă©carts de performance de 40 %.

➡️ Investir dans une éducation égalitaire, c’est garantir un avenir plus diversifié et performant.

Conclusion : un enjeu éducatif et économique

Les écarts en mathématiques entre filles et garçons ne sont pas une fatalité. En agissant dès le plus jeune âge et en encourageant les filles à persévérer dans les filières scientifiques, nous pouvons briser les plafonds de verre et favoriser une égalité réelle sur le marché du travail.

📢 Les écoles, les familles et les institutions ont un rôle clé à jouer dans cette évolution !

📎 Source : Ministère de l’Éducation nationale, Les Ă©carts filles-garçons en mathĂ©matiques Ă  l’Ă©cole Ă©lĂ©mentaire, 2025. Consulter le rapport.

Sexe et genre dans la recherche : une révolution scientifique en marche ?

By | Ressources

Pendant longtemps, la science a été perçue comme un domaine neutre, déconnecté des questions de genre. Pourtant, les avancées récentes montrent que la prise en compte du sexe et du genre dans la recherche permet une meilleure compréhension des phénomènes biologiques, sociaux et technologiques. Le CNRS met en avant l’importance d’intégrer cette dimension dans les études scientifiques. Pourquoi est-ce crucial ? Quels sont les bénéfices pour la recherche et la société ?

Une révolution scientifique : intégrer le sexe et le genre dans la recherche

Pourquoi cette approche est-elle essentielle ?

  • En mĂ©decine, les essais cliniques ont longtemps Ă©tĂ© menĂ©s uniquement sur des hommes, entraĂ®nant des traitements moins adaptĂ©s aux femmes.
  • En intelligence artificielle, les bases de donnĂ©es biaisĂ©es par le genre produisent des rĂ©sultats discriminants.
  • En sciences sociales, l’intĂ©gration du genre permet une lecture plus fine des inĂ©galitĂ©s et de leurs mĂ©canismes.

Exemples concrets

  • En cardiologie, les symptĂ´mes d’infarctus diffèrent entre hommes et femmes, mais les traitements ont Ă©tĂ© conçus sur des modèles masculins.
  • Dans l’automobile, les crash-tests ont longtemps Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec des mannequins masculins, augmentant le risque de blessures pour les conductrices.

➡️ Analyse : Ignorer le facteur genre dans la recherche, c’est produire des résultats partiels, voire biaisés.

Comment intégrer le genre dans la recherche scientifique ?

Des outils et méthodologies en plein essor

  • DĂ©veloppement de formations en analyse de genre pour les chercheurs.
  • IntĂ©gration du genre comme critère dans les appels Ă  projets de recherche.
  • CrĂ©ation de bases de donnĂ©es inclusives pour Ă©viter les biais sexistes.

📊 Progrès récents

  • L’Union europĂ©enne impose dĂ©sormais la prise en compte du genre dans les projets de recherche financĂ©s par Horizon Europe.
  • Le CNRS a lancĂ© en 2024 un programme spĂ©cifique pour dĂ©velopper la recherche en Ă©tudes de genre.

➡️ Analyse : Pour que ces avancées portent leurs fruits, elles doivent être généralisées dans toutes les disciplines.

Un enjeu sociétal majeur

Pourquoi cette révolution est bénéfique pour tous ?

  • Une science plus inclusive produit des rĂ©sultats plus fiables et applicables Ă  l’ensemble de la population.
  • Une meilleure reprĂ©sentation des femmes dans la recherche contribue Ă  une innovation plus diversifiĂ©e.
  • Des politiques publiques mieux adaptĂ©es grâce Ă  des donnĂ©es plus reprĂ©sentatives.

Exemples d’impact

  • Les normes de sĂ©curitĂ© dans les transports ont Ă©voluĂ© suite Ă  la prise en compte des diffĂ©rences physiques entre hommes et femmes.
  • Les algorithmes de recrutement automatisĂ©s sont dĂ©sormais rĂ©ajustĂ©s pour Ă©viter les discriminations sexistes.

➡️ Investir dans la recherche sensible au genre, c’est construire une société plus équitable et efficace.

Conclusion : une révolution à accélérer

Si la prise en compte du sexe et du genre dans la recherche progresse, elle reste encore inégale selon les disciplines. Pour garantir une véritable transformation, il est nécessaire de :

✅ Former les chercheurs à l’analyse de genre.

âś… Rendre obligatoire la dimension genre dans les financements de recherche.

✅ Développer des collaborations interdisciplinaires pour enrichir les approches scientifiques.

📎 Source : CNRS, La prise en compte du sexe et du genre renouvelle les savoirs scientifiques, 2025. Consulter l’article.

Financer la recherche pour l’égalité : quels progrès en 2025 ?

By | Ressources

L’égalité femmes-hommes dans la recherche est un levier essentiel pour l’innovation et le progrès. Pourtant, les écarts persistent, notamment en matière de financements et d’accès aux responsabilités scientifiques. Le rapport de l’ANR Financement de la recherche et égalité de genre analyse l’évolution des financements attribués aux femmes scientifiques en France entre 2015 et 2024. Quelles avancées ont été réalisées ? Quels défis restent à relever ?

1. Les chiffres clés du financement de la recherche en France

Des progrès notables mais insuffisants

  • En 2015, seulement 23 % des financements de projets de recherche Ă©taient accordĂ©s Ă  des chercheuses.
  • En 2024, ce chiffre atteint 31 %, une progression encourageante mais encore loin de la paritĂ©.
  • Les femmes sont moins reprĂ©sentĂ©es dans les appels Ă  projets compĂ©titifs et les financements d’excellence.

📊 Chiffres clés

  • 31 % des financements de recherche attribuĂ©s Ă  des femmes en 2024 (vs 23 % en 2015).
  • 35 % des directeurs de laboratoires sont des femmes.
  • Moins de 20 % des financements les plus prestigieux sont attribuĂ©s Ă  des femmes.

➡️ Analyse : Les inégalités persistent, notamment dans l’accès aux fonds les plus compétitifs.

2. Le plafond de verre dans la recherche : freins et solutions

Pourquoi les femmes obtiennent-elles moins de financements ?

  • Moins nombreuses dans les postes de direction, elles ont moins d’influence sur l’attribution des budgets.
  • Les biais de genre inconscients influencent l’évaluation des dossiers de financement.
  • Moins de candidatures fĂ©minines aux appels Ă  projets en raison d’un manque de confiance et de soutiens institutionnels.

Des initiatives pour améliorer la situation

  • Mise en place de quotas dans certains financements pour garantir une meilleure reprĂ©sentation des femmes.
  • Encouragement des candidatures fĂ©minines via des programmes de mentorat et d’accompagnement.
  • Augmentation des financements destinĂ©s aux Ă©tudes intĂ©grant la dimension genre.

📊 Chiffres clés

  • Seulement 15 % des subventions ERC (Conseil EuropĂ©en de la Recherche) sont attribuĂ©es Ă  des femmes.
  • 80 % des prix scientifiques les plus prestigieux en France ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©s Ă  des hommes depuis 20 ans.

➡️ Analyse : Si la situation évolue, les postes stratégiques et les financements d’excellence restent majoritairement masculins.

3. Pourquoi investir dans la recherche féminine est un enjeu majeur ?

L’égalité dans la recherche, un atout économique et scientifique

  • Une diversitĂ© d’approches et d’innovations : des Ă©quipes mixtes produisent des recherches plus diversifiĂ©es et pertinentes.
  • Un impact direct sur la sociĂ©tĂ© : intĂ©grer le genre dans la recherche mĂ©dicale, technologique et sociale permet des avancĂ©es bĂ©nĂ©fiques pour tous.
  • Un moteur de compĂ©titivitĂ© pour la France : l’égalitĂ© femmes-hommes est un levier de performance reconnu au niveau international.

📊 Exemple concret

  • En mĂ©decine, l’absence de prise en compte du genre dans les essais cliniques a menĂ© Ă  des traitements moins efficaces pour les femmes.
  • En intelligence artificielle, des algorithmes biaisĂ©s reproduisent des stĂ©rĂ©otypes sexistes, faute de diversitĂ© dans les Ă©quipes de recherche.

➡️ Investir dans l’égalité de genre dans la recherche, c’est garantir une science plus inclusive et efficace.

Conclusion : quelles perspectives pour l’avenir ?

Si des progrès ont été réalisés en matière de financement de la recherche féminine, les inégalités persistent. La France doit accélérer le mouvement en adoptant des mesures plus ambitieuses pour garantir l’égalité d’accès aux ressources scientifiques.

📢 Recommandations clés :

✅ Accroître la transparence des critères d’attribution des financements.

✅ Mettre en place des quotas dans les appels à projets d’excellence.

✅ Encourager la mixité dans les instances de décision et d’évaluation scientifique.

📎 Source : ANR, Financement de la recherche et égalité de genre, 2025. Consulter le rapport.

De l’école au marché du travail : pourquoi les inégalités de genre persistent ?

By | Ressources

Malgré des décennies de politiques en faveur de l’égalité femmes-hommes, les inégalités persistent en France, et ce dès le plus jeune âge. Le rapport de la Cour des comptes Les inégalités entre les femmes et les hommes, de l’école au marché du travail met en lumière des écarts marqués dès la scolarité qui se répercutent ensuite sur le marché du travail. Comment ces inégalités se forment-elles ? Quels sont leurs impacts concrets et quelles solutions peuvent être mises en place ?

1. Inégalités à l’école : comment se créent les écarts ?

Les disparités entre filles et garçons dans le système éducatif sont visibles dès l’école primaire et s’accentuent au fil du parcours scolaire.

📌 Orientation genrée et biais éducatifs

  • Dès le collège, les filles sont encouragĂ©es vers des filières littĂ©raires et sociales, tandis que les garçons sont surreprĂ©sentĂ©s dans les sciences et techniques.
  • Les filles rĂ©ussissent globalement mieux Ă  l’école (en moyenne +5 points sur les rĂ©sultats aux examens), mais elles choisissent moins souvent les filières sĂ©lectives scientifiques et technologiques.
  • Dans les filières d’élite comme les classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles (CPGE), les filles reprĂ©sentent 30 % des effectifs en filière scientifique (STEM) , contre 70 % en filière littĂ©raire.

📊 Chiffres clés

  • En 2024, seulement 25 % des ingĂ©nieurs en activitĂ© en France sont des femmes.
  • En intelligence artificielle, elles ne reprĂ©sentent que 17 % des chercheurs.
  • 56 % des Ă©tudiants sont des femmes, mais elles restent minoritaires dans les filières scientifiques.

➡️ Impact direct : Ces inégalités d’orientation influencent les futures opportunités professionnelles et renforcent les écarts salariaux entre hommes et femmes.

2. L’impact des inégalités scolaires sur l’insertion professionnelle

L’influence des choix scolaires ne s’arrête pas à l’obtention d’un diplôme. Elle se prolonge tout au long de la carrière professionnelle.

📌 Un marché du travail segmenté

  • Les femmes diplĂ´mĂ©es du supĂ©rieur accèdent plus souvent Ă  des emplois prĂ©caires et moins rĂ©munĂ©rĂ©s que leurs homologues masculins.
  • Elles sont largement surreprĂ©sentĂ©es dans des secteurs moins valorisĂ©s Ă©conomiquement comme l’éducation, la santĂ© et le social.
  • Les 10 mĂ©tiers les plus fĂ©minisĂ©s (infirmières, assistantes sociales, enseignantes) sont en moyenne 20 % moins rĂ©munĂ©rĂ©s que les mĂ©tiers les plus masculinisĂ©s.

📊 Chiffres clés

  • Écart de salaire moyen : 15,4 % en dĂ©faveur des femmes en France.
  • 71 % des femmes âgĂ©es de 15 Ă  64 ans sont en activitĂ©, contre 77 % des hommes.
  • Les femmes occupent 64 % des emplois Ă  temps partiel, souvent par contrainte.

➡️ Conclusion : L’orientation scolaire conditionne l’insertion professionnelle, et les inégalités de départ se renforcent tout au long de la vie active.

3. Quelles solutions pour une égalité réelle ?

📌 Des mesures dès l’éducation :

  • Sensibilisation aux stĂ©rĂ©otypes de genre dès l’école primaire.
  • Encouragement des filles Ă  s’orienter vers les filières STEM (science, technologie, ingĂ©nierie et mathĂ©matiques).
  • Visibilisation de modèles fĂ©minins dans les domaines scientifiques et technologiques.

📌 Sur le marché du travail :

  • ÉgalitĂ© salariale obligatoire et transparence des rĂ©munĂ©rations.
  • Encouragement des entreprises Ă  la mixitĂ© dans les postes Ă  responsabilitĂ©.
  • Meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, avec un accès facilitĂ© aux modes de garde pour les femmes actives.

Conclusion : un enjeu pour l’avenir

Les inégalités entre les femmes et les hommes ne sont pas une fatalité. En agissant dès l’école et en repensant le marché du travail, il est possible de construire une société plus égalitaire et performante. L’égalité professionnelle n’est pas seulement une question de justice sociale, elle est aussi un levier économique majeur.

📢 Il est temps de passer des constats aux actions concrètes !

Source : Cour des comptes, Les inégalités entre les femmes et les hommes, de l’école au marché du travail, 2024. Consulter le rapport.